Cet article vous est offert
Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous
Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?

Implants : la Commission d’accès aux documents administratifs invoque le « secret des affaires » contre la transparence

LNE/G-MED, seule société habilitée à contrôler les dispositifs en France, avait refusé de communiquer ses données au « Monde ». La CADA confirme ce refus.

Par 

Publié le 27 novembre 2018 à 01h09, modifié le 15 septembre 2022 à 15h50

Temps de Lecture 1 min.

Une fin de non-recevoir au prétexte du « secret des affaires ». C’est la réponse de la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA), reçue lundi 26 novembre, à une demande concernant les dispositifs médicaux (défibrillateurs, pompes à insuline, prothèses de hanche etc.), formulée par Le Monde au cours de l’enquête des « Implant Files ».

Cette demande avait été adressée en mai à LNE/G-MED, l’une de ces sociétés commerciales habilitées à contrôler les dispositifs en Europe. Elles sont appelées « organismes notifiés ». Seule et unique société de ce type en France, LNE/G-MED a pour particularité d’être un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) rattaché au ministère chargé de l’industrie, et pas une société privée.

La loi de 1978 permettant un accès aux documents administratifs pouvant donc s’appliquer, Le Monde avait cherché à obtenir la liste de tous les dispositifs médicaux auxquels LNE/G-MED avait délivré un certificat de conformité, sésame leur permettant d’être commercialisés, ainsi que la liste des dispositifs rejetés.

« Chargé de l’exécution d’un service public »

A la suite du refus de l’organisme, Le Monde avait saisi la CADA. Son avis final nous est parvenu six mois plus tard… le premier jour de publication des « Implant Files ». Si la CADA y reconnaît bien que LNE/G-MED, « chargé de l’exécution d’un service public », assure une « mission d’intérêt général visant à assurer la qualité et la sécurité des produits médicaux », elle estime que rendre la première liste publique « serait susceptible de porter atteinte au secret des affaires » en révélant le nom des fabricants. Quant à la seconde, il pourrait faire « apparaître le comportement d’un fabricant dans des conditions susceptibles de lui porter préjudice ».

La non-transparence au nom du secret commercial a été l’un des principaux obstacles aux 1 500 demandes d’accès aux documents publics effectuées au cours de l’enquête internationale.

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner

Voir les contributions

Réutiliser ce contenu

Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.

Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois

Ce message s’affichera sur l’autre appareil.

  • Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.

    Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette).

  • Comment ne plus voir ce message ?

    En cliquant sur «  » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

  • Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ?

    Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte.

  • Y a-t-il d’autres limites ?

    Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents.

  • Vous ignorez qui est l’autre personne ?

    Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.