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Le PSG veut pousser Adrien Rabiot à la prolongation

Le joueur arrive en fin de contrat le 30 juin 2019, et peut donc s’engager pour un autre club dès janvier. S’il part, le PSG pourrait perdre 50 millions d’euros.

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Publié le 27 novembre 2018 à 08h47, modifié le 27 novembre 2018 à 09h31

Temps de Lecture 2 min.

Adrien Rabiot, le 23 novembre, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).

« Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille. » Pas sûr que Nasser Al-Khelaïfi connaisse la célèbre formule imagée de Jacques Chirac, mais le président du Paris-Saint-Germain voit bien l’idée avant ce match décisif, mercredi 28 novembre, face à Liverpool en Ligue des champions. Affecté par l’affaire du fichage ethnique au sein des cellules de recrutement de jeunes du club, il doit aussi gérer un autre dossier brûlant : la prolongation d’Adrien Rabiot.

Le milieu de terrain de 23 ans arrive en fin de contrat le 30 juin 2019, mais peut s’engager gratuitement pour un autre club en vue de la saison prochaine à partir du 1er janvier. Un petit accident industriel concernant un joueur dont la valeur marchande est évaluée à 50 millions d’euros par le site Transfermarkt. A la perte sèche s’ajouterait aussi le poids du symbole. Le PSG laisserait filer pour rien le natif de Saint-Maurice (Val-de-Marne), choyé depuis ses 15 ans au centre de formation.

Le joueur traîne auprès du public parisien une image de « fils à maman » influençable

Dans son édition du 24 novembre, L’Equipe révélait que la direction parisienne s’avouait « très pessimiste » sur une prolongation. Nasser Al-Khelaïfi apprécie pourtant le jeune homme et rêve de le voir en capitaine et emblème du club, à l’image d’un Paolo Maldini au Milan AC. Mais la réalité est celle d’une situation bloquée entre la direction parisienne (qui propose une importante revalorisation salariale) et Véronique Rabiot, mère et conseillère de l’international français.

En 2014, la prolongation de contrat était survenue en octobre, après de longues discussions estivales. Mme Rabiot réclamait alors davantage de temps de jeu pour son fils, tout proche de s’engager avec l’AS Roma. Depuis cet épisode, le joueur traîne auprès du public parisien une image de « fils à maman » influençable.

Relégué pour un retard de huit minutes

Sifflé par une partie des supporteurs du Parc des Princes, samedi 24 novembre contre Toulouse en championnat, Adrien Rabiot sera-t-il aligné dans le onze de départ face à Liverpool ? En début de saison, la question ne se posait pas tant son entraîneur, Thomas Tuchel, débordait de mots doux (« moi, j’aime ce joueur, j’aime travailler avec lui ») pour celui auquel il a confié le brassard de capitaine lors des matchs de préparation.

Mais Tuchel est un amoureux inflexible. Pour un retard de huit minutes, il a relégué son protégé sur le banc lors du déplacement à Marseille le 28 octobre. Rabiot a connu le même sort face à Lille et Naples, au profit d’un Julian Draxler reconverti – avec un certain succès – comme milieu relayeur.

Interrogé par l’émission « Téléfoot », dimanche, l’entraîneur allemand est resté vague sur le cas Rabiot : « C’est la décision d’Adri… On doit être prêt à toutes les éventualités. » Comme à un accord pour la saison prochaine avec le FC Barcelone, si l’on en croit la presse espagnole ? « Tout ce qui se dit sur moi est inexact, je prendrai la parole quand il le faudra », a démenti Adrien Rabiot à Canal+, samedi, après la victoire contre Toulouse (1-0). Se sachant en position de force, le joueur et sa mère semblent décidés à faire patienter le PSG. Et même un peu plus que huit minutes.

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