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Nature & environnement

Canada : une mère et son bébé tués par un grizzly

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Un grizzly et son ourson dans le parc américain de Yellowstone, dans le Wyoming, le 8 octobre 2012 (Photo d'illustration)
Un grizzly et son ourson dans le parc américain de Yellowstone, dans le Wyoming, le 8 octobre 2012 (Photo d'illustration)
AFP/Archives - KAREN BLEIER

Une femme et son bébé de dix mois ont perdu la vie après avoir été attaqués par un grizzly dans le territoire du Yukon, troisième agression mortelle d'un ours au Canada cette année, ont indiqué les autorités mercredi.

Valérie Théoret, enseignante de 37 ans, était partie se promener en forêt avec sa fillette de 10 mois Adèle, lorsque leur chemin a croisé celui de l'animal.

Leurs dépouilles ont ensuite été découvertes par le conjoint de Mme Théoret, et père du nourrisson, non loin de leur chalet situé sur la rive du lac Einarson, à quelque 400 km au nord-est de Whitehorse, la capitale du territoire canadien du Yukon, au nord-ouest du pays.

Juste après son arrivée sur le lieu des décès, cet homme a fait face à un grizzly qu'il a abattu avec une arme à feu alors que l'ours chargeait vers lui.

La Gendarmerie royale (GRC, police fédérale) et l'institut médico-légal ont confirmé dans un communiqué avoir ouvert une enquête sur une "attaque présumée d'ours".

Les amis du couple de Canadiens les ont décrits sur les réseaux sociaux comme des habitués des grands espaces sauvages. Ils s'étaient installés dans ce chalet le temps du congé de maternité de Mme Théoret, qui enseignait dans une école de Whitehorse.

Il s'agit de la troisième agression mortelle par un ours au Canada cette année.

Fin août, c'était un chasseur inuit, parti avec deux amis traquer des caribous et des narvals dans l'Arctique, qui avait perdu la vie, après avoir été attaqué par un ours polaire, sur les rives de la baie d'Hudson (Nord-Est).

Début juillet, un autre habitant du territoire du Nunavut avait été tué par un ours polaire, en protégeant ses enfants.

Le réchauffement climatique est deux à trois plus prononcé en Arctique qu'ailleurs sur la planète, et des biologistes pointent ses effets sur l'habitat naturel des plantigrades pour expliquer que des grizzlys et des ours polaires soient aperçus bien loin de leurs territoires traditionnels.

A tel point que ces deux espèces d'ours, qui vivent normalement à des centaines de kilomètres l'un de l'autre - le grizzly dans la forêt, l'ours polaire sur la banquise - ont commencé à se reproduire entre elles.

En 2006, un chasseur canadien ainsi avait abattu un premier "pizzly", un hybride blanc maculé de tâches sombres, issus d'un tel croisement inédit, confirmé ensuite par tests ADN.

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