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La Côte d’Ivoire va demander la restitution d’une centaine d’œuvres d’art

Selon les autorités ivoiriennes, le musée national à Abidjan « est à même de récupérer et d’accueillir ces différentes œuvres quand elles seront de retour ».

Le Monde avec AFP

Publié le 29 novembre 2018 à 11h18

Temps de Lecture 1 min.

Le Musée du quai Branly-Jacques Chirac à Paris, ici en juin 2009, où sont conservées une grande partie des oeuvres d’art provenant d’Afrique subsaharienne.

La Côte d’Ivoire va demander à la France la restitution d’une centaine d’œuvres d’art, a annoncé mercredi 28 novembre le porte-parole du gouvernement Sidi Touré, à l’issue du conseil des ministres. « La Côte d’Ivoire a dressé une liste d’une centaine de chefs-d’œuvre », qui sera transmise « aux experts désignés par l’Etat français en vue de leur restitution », a indiqué M. Touré, également ministre de la communication.

Cette déclaration fait suite à l’annonce le 23 novembre par le président français Emmanuel Macron de la restitution au Bénin de 26 chefs-d’œuvre pillés pendant la période coloniale, dont les statues royales d’Abomey, actuellement propriété du Musée du quai Branly-Jacques Chirac à Paris.

Après la remise d’un rapport sur la restitution par la France d’œuvres d’art africain, Paris souhaite engager une réflexion avec les autres pays européens concernés (Royaume-Uni, Allemagne, Belgique principalement).

Le tambour parleur du peuple Ebrié

Le musée national de Côte d’Ivoire, à Abidjan, « est à même de récupérer et d’accueillir ces différentes œuvres quand elles seront de retour », a souligné Sidi Touré, indiquant que « le ministère de la culture a mis en place un comité qui est chargé de cette question ».

La liste d’œuvres d’art a été dressée par le Musée des civilisations de Côte d’Ivoire et transmise à la France via Africom, la branche africaine du Conseil international des musées, a expliqué à l’AFP la directrice du musée Silvie Memel Kassi.

« Le premier objet que nous demandons est le Djidji Ayokwe, le tambour parleur du peuple Ebrié [peuple de la région d’Abidjan]. C’est un objet symbolique d’une grande importance qui a été arraché pendant la colonisation » et qui est actuellement conservé au Musée du quai Branly-Jacques Chirac à Paris, a précisé Mme Memel Kassi.

Le Monde avec AFP

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