ALIMENTATIONLes quantités de viande dans les plats cuisinés sont très variables

Plats cuisinés: Les quantités de viande varient du simple au quintuple

ALIMENTATIONSelon l’Association nationale de défense des consommateurs et usagers, dans les plats cuisinés, les industriels ajoutent plus de pâte ou plus de sauce pour remplacer la viande…
Plats cuisinés à base de viande de boeuf.
Plats cuisinés à base de viande de boeuf. - DURAND FLORENCE/SIPA
Manon Aublanc

Manon Aublanc

Lasagnes, raviolis, hachis parmentier, moussaka… Le point commun entre tous ces plats cuisinés ? Ils sont préparés à base de viande. Mais selon une étude de l’Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV), les quantités de viande présentes dans les plats cuisinés varient du simple au quintuple.

« Effectivement, nous avons observé 156 produits à base de viande de bœuf et nous avons observé que les quantités de viande variaient beaucoup entre les catégories. Par exemple, les raviolis contiennent 11 % de viande de bœuf contre 20 % en moyenne pour les hachis parmentiers », a expliqué Wendy Si Hassen, chargée de mission Alimentation au CLCV sur RTL. Et les plats cuisinés de lasagnes ne sont pas épargnés. Selon Wendy Si Hassen, ils contiennent entre « 5 % à 27 % de viande ».

Les plats plus chers qui ne garantissent pas une meilleure qualité

« Il n’y a pas de règle, il peut y avoir des marques nationales, des marques distributeurs qui ont de bons pourcentages : par exemple, une lasagne Auchan va avoir 27 % de viande de bœuf et une lasagne Marie 12 % », a expliqué la chargée de mission qui ajoute que les plats plus chers qui ne garantissent pas une meilleure qualité. Selon elle, la viande est souvent remplacée par plus de pâte ou plus de sauce.

En France, l’origine de la viande doit être mentionnée sur le produit si elle représente plus de 8 % du plat. « Globalement, on a vu que l’origine de la viande était plutôt bien indiquée et majoritairement française mais il existe quelques références où l’origine de la viande est Union européenne, donc là, pour le consommateur c’est la grande inconnue », a déclaré Wendy Si Hassen.

Trop peu d’industriels utilisent le Nutriscore

Pour l’Association nationale de défense des consommateurs et usagers, « un certain nombre d’industriels ne sont pas encore engagés pour le Nutriscore ». Si l’engagement est volontaire, le Nutriscore pourrait permettre aux industriels d’être totalement transparent, selon le CLCV.

« Il y a des composantes positives comme les fruits et légumes, les fibres, les protéines et une note qui tire vers le bas c’est plutôt parce qu’il y a des acides gras, il y a des calories qui sont importantes, il y a trop de sel. Si on a une mauvaise note c’est que l’on peut améliorer la recette », a justifié Wendy Si Hassen.

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