Retard de Merkel au G20 : un transformateur défectueux serait à l’origine de la panne de l’Airbus

Après les défaillances de l’avion du gouvernement allemand qui faisait route vers l’Argentine, les autorités ont exclu catégoriquement origine criminelle.

 L’Airbus « Konrad Adenauer » du gouvernement allemand sur le tarmac de la zone militaite de l’aéroport de Cologne-Bonn.
L’Airbus « Konrad Adenauer » du gouvernement allemand sur le tarmac de la zone militaite de l’aéroport de Cologne-Bonn. AFP/Michael Gottschalk.

    La chancelière allemande, Angela Merkel, est arrivée vendredi soir à Buenos Aires avec douze heures de retard, après un atterrissage d'urgence jeudi à Cologne pour une «panne sérieuse» de son avion. Elle devait assister au dîner de gala du G20.

    Elle est arrivée en Argentine à bord 'un vol de la compagnie espagnole Iberia. La chancelière avait rejoint Madrid dans la matinée avec une délégation réduite. Son mari, Joachim Sauer, ne fait plus partie du voyage et devait regagner Berlin. Elle devait rencontre le président russe Vladimir Poutine samedi dans la matinée, puis Donald Trump dans l'après-midi, selon Bild.

    Les autorités excluent la piste criminelle

    L'armée de l'Air allemande a expliqué vendredi que le problème viendrait d'une «panne du système de communication». Les autorités ont exclu catégoriquement toute origine criminelle, une possibilité évoquée dans un premier temps par le journal régional Rheinische Post.

    D'après le Spiegel, la panne est due à « un transformateur défectueux, ce que les experts en aéronautique aiment appeler le cœur du système électrique de l'avion. » Ce transformateur convertit l'électricité générée par les turbines pour les différents appareils embarqués.

    Un atterrissage par téléphone satellite

    L'ensemble du système de communications de l'Airbus A340 avec le sol s'était arrêté, avait détaillé le commandant de la Luftwaffe, Guido Heinrich. C'est par téléphone satellite que l'équipage a donc dû organiser l'atterrissage d'urgence jeudi soir à Cologne.

    Mais, a insisté l'officier, «à aucun moment» l'équipage ne s'est retrouvé dans une situation «que nous n'avions pas sous contrôle». Le commandant de bord, dont la chancelière a salué la grande expérience, a agi «avec un grand calme», selon lui.

    Un journaliste du Spiegel a photographié la chancelière à sa descente du «Konrad Adenauer ».