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IA: Niel, Saadé et un ancien patron de Google lancent un laboratoire de recherche à Paris

La France se dote à son tour d'un grand laboratoire sur l'intelligence artificielle. Avec le soutien des autorités françaises, les milliardaires Xavier Niel et Rodolphe Saadé vont investir 300 millions d'euros.

Le patron du groupe Iliad et le réseau téléphonique Free, Xavier Niel. (Image d'illustration).
Le patron du groupe Iliad et le réseau téléphonique Free, Xavier Niel. (Image d'illustration). Reuters
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Ils étaient trois au centre de la scène de la station F, l'incubateur de start-up parisien qui accueillait la conférence sur l'Intelligence Artificielle voulue par le patron de Free. Xavier Niel et Rodolphe Saadé, qu'on a connus parfois rivaux, ont décidé cette fois de s'associer. Ils ont même réussi à emmener avec eux un nom prestigieux : Éric Schmidt, l'ancien patron de Google. Ils ont donc annoncé ce vendredi la création à Paris d'un laboratoire doté de 300 millions d'euros, lors d'une conférence sur l'IA, soutenue par Emmanuel Macron.

Leur nouveau laboratoire s'appellera Kyutai, ce qui veut dire « sphère » en japonais. Il sera dédié à la recherche en source ouverte. Si l'objectif affiché est de ne pas se laisser distancer par les Américains, on est encore loin du milliard de dollars mis sur la table pour le lancement d'Open AI aux États-Unis… en 2015.

Nourrir les IA de données en français

Mais c'est une première brique, et les trois entrepreneurs ont reçu les encouragements à distance d'Emmanuel Macron qui y voit un enjeu autant industriel que « civilisationnel ». L'ambition est ainsi de nourrir les IA de données en français pour que cette technologie d'avenir ne parle pas qu'anglais.

Le conseil scientifique est composé de trois chercheurs internationalement reconnus, dont le Français Yann Le Cun, directeur du laboratoire d'intelligence artificielle de Facebook. L'équipe de recherche pour ce laboratoire est constituée d'un groupe de chercheurs qui ont déjà travaillé pour les grands acteurs de la tech, comme Facebook, Google ou Apple. 

On aurait pu aussi espérer que les six scientifiques choisis pour diriger l'équipe fondatrice ne soient pas tous des hommes. C'est raté.

(Et avec AFP)

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