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PRESIDENCEQui va succéder à Christophe Castaner à la tête de LREM ?

La République en marche: Qui va succéder à Christophe Castaner à la tête du parti ?

PRESIDENCELes différentes candidatures doivent être examinées et, le cas échéant, validées ce jeudi par le bureau exécutif…
Christophe Castaner au QG de La République en marche, à Paris, le 21 mars 2018.
Christophe Castaner au QG de La République en marche, à Paris, le 21 mars 2018. - NICOLAS MESSYASZ/SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Qui sera choisi le 1er décembre prochain pour remplacer Christophe Castaner, nommé ministre de l'Intérieur, à la tête de La République en marche (LREM) ? Les députés Stanislas Guerini, Joachim Son-Forget ainsi qu’un trinôme féminin ont officiellement déposé leurs candidatures, mercredi, pour diriger le parti. Ces candidatures doivent être validées, ce jeudi, par le Conseil exécutif.

Le député de Paris, Stanislas Guerini, a transmis au patron par intérim de LREM, Philippe Grangeon, une liasse de quelque 220 parrainages, mercredi en milieu d’après-midi, à quelques heures de la clôture des candidatures. Parmi eux, environ 120 députés, 50 référents ou encore six sénateurs, des chiffres largement supérieurs aux quotas demandés.

« Si on cesse d’ouvrir, on sera un astre mort »

Stanislas Guerini a dit défendre un projet d'« ouverture » à la fois « politique et sociologique ». « Si on cesse d’ouvrir, on sera un astre mort », a-t-il souligné, en plaidant d’abord pour « s’ancrer sur les territoires » et « s’inscrire dans le quotidien des gens ». En cas de victoire, Stanislas Guerini a indiqué que Pierre Person, longtemps présenté comme l’un des favoris mais qui a finalement renoncé, jouerait « un rôle important » dans la future direction.

La renonciation de Pierre Person a ravivé les soupçons de pressions, alors que Stanislas Guerini, cofondateur d’En Marche !, est un proche d’Emmanuel Macron, de certains ministres et de conseillers de l’Élysée. Stanislas Guerini y voit plutôt « un signe d’une maturité politique ».

Un trinôme composé de trois députées

Le député des Français de l’étranger, Joachim Son-Forget, a indiqué avoir également fait acte de candidature, mercredi. « Je souhaite écrire une nouvelle page de LREM, un mouvement ouvert, dynamique et horizontal, où la bienveillance peut être synonyme de charisme. Où la parité doit être de mise y compris dans sa direction », écrit-il dans sa profession de foi. Une troisième candidature, un trinôme composé de Juliette de Causans, Mélissa Raynaud, Lynda Ait Mesghat, animatrices locales de LREM, a également été déposée.

Les candidatures doivent être examinées et, le cas échéant, validées jeudi par le bureau exécutif. Les prétendants devront ensuite se soumettre à deux grands oraux, les 23 et 28 novembre, autour de quatre thèmes et répondant à des questions de marcheurs. Le Conseil composé de 743 membres, dont 24 ministres, élira le délégué général du mouvement le 1er décembre au Palais-Brogniart (Paris IIe).

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