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High-Tech

L'association tech France Digitale élit ses nouveaux représentants ce jeudi soir

L'association France Digitale vote ce soir pour ses représentants et les nouveaux candidats sont étonnants. Cette année, ce lobby des entrepreneurs de la tech prend de l'ampleur et se positionne sur les sujets qui font débat de l'intelligence artificielle aux cryptomonnaies.

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Jean-David Chamboredon et Frédéric Mazzella, les deux favoris pour la présidence de France Digitale.

Jean-David Chamboredon et Frédéric Mazzella, les deux favoris pour la présidence de France Digitale.

L’association France Digitale, sorte de "lobby" des entrepreneurs et investisseurs du numérique nationaux, se réunit en assemblée générale ce jeudi 22 novembre pour élire son nouveau conseil d’administration. Cette année, la compétition est ouverte avec un nombre records de candidatures. Certains noms sont nouveaux, voire inattendus : le cofondateur de Criteo et Lifen Franck Le Ouay, le sportif-entrepreneur Taïg Kris, l’entrepreneuse de Frichti Julia Bijaoui, la cofondatrice de Workwell Marie Schneegans, l’investisseur d’Idinvest Benoist Grossmann, peu habitué de ces organisations, l’ancienne membre Marie-Christine Levet d’Educapital et Marc-David Choukroun à l’origine de la Ruche qui dit Oui!.

Premier partisan du mouvement des Pigeons dont l’association est issue, et coprésident depuis ses débuts, Jean-David Chamboredon remet son mandat en jeu. Côté entrepreneurs, le patron de Blablacar Frédéric Mazzella est donné grand favori pour emporter la coprésidence. Les candidats s’affronteront dans un concours de pitch à la sauce start-up. Les résultats du vote seront donnés ce 22 novembre autour de 23 heures.

Un budget multiplié par deux

Le nouveau board aura pour tâche de voter pour les objectifs annuels de cette association qui a pris de l’ampleur cette année. Son budget a doublé pour atteindre plus de 2 millions d’euros par an, dont le premier poste de dépense est l’organisation du France Digitale Day en septembre.

Elle compte maintenant 1.200 start-up et 100 investisseurs du numérique pour membres. C’est la première organisation européenne en termes de taille, devant Deutsche Startups et ses 800 adhérents. Elle déploie donc son action à l’échelle européenne. Pour la présidentielle, elle avait monté l’opération « Hacking 2017 », soit une journée pour interpeller les candidats et les faire présenter leurs programmes sur la tech et l’innovation devant un parterre d’entrepreneurs. Elle souhaite hacker les élections européennes au printemps prochain.

Mais en France, le travail d’influence et de lobbying est plus difficile. Emmanuel Macron soutient les entrepreneurs en général (réforme de l’ISF, réemploi des fonds gagné), sans geste précis pour les acteurs du numérique. France Digitale travaille donc sur des secteurs précis : la préparation d’un rapport et l’organisation d’un événement autour de l’intelligence artificielle, la défense d’une régulation adaptée des cryptoactifs, la structuration d’un écosystème de la « Tech for good ». Elle s’est lancée dans la formation des élus avec le FD Campus. Les députés et hauts fonctionnaires (préfets, direction générale du Trésor) sont invités à ces formations de quelques matinées pour mieux connaître les sujets numériques avec des entrepreneurs, des chercheurs et la French Tech.

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