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Politique

Guerini (LREM) ne veut pas que les "gilets jaunes" manifestent sur les Champs-Élysées

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Stanislas Guerini, député LREM, le 24 octobre 2018 à l'Assemblée nationale, à Paris
Stanislas Guerini, député LREM, le 24 octobre 2018 à l'Assemblée nationale, à Paris
AFP/Archives - Bertrand GUAY

Le député de Paris et candidat favori à la présidence du parti présidentiel LREM Stanislas Guerini a affirmé jeudi qu'il ne souhaitait pas que les "gilets jaunes" soient autorisés à manifester samedi sur les Champs-Elysées.

Interrogé sur CNews pour savoir si cette manifestation devait être autorisée sur la célèbre avenue parisienne, M. Guerini a répondu "non".

"Je ne veux pas revivre ce que nous avons vécu samedi dernier sur les Champs-Élysées, cette image de quasi guerre civile, des manifestants qui venaient crier +on est chez nous+ sur les Champs-Élysées, des commerçants qui sont terrés de peur. Ça ce n'est pas le pays que je veux", a expliqué le candidat favori au poste de délégué général de La République en marche.

"Évidemment qu'il doit y avoir la liberté de manifestation. Mais la liberté de manifestation, il faut la protéger et pour la protéger il faut que, avec la préfecture, on choisisse les endroits qui soient pertinents pour une manifestation", a ajouté M. Guerini.

Il s'est dit opposé à un moratoire sur la hausse des taxes sur les carburants d'ici la fin de la concertation "de terrain" prévue par le gouvernement qui doit s'achever dans trois mois, défendant les "bonnes décisions" d'Emmanuel Macron sur la transition écologique comme le chèque énergie ou la prime à la conversion pour l'achat de véhicules propres.

"Le plan social d'urgence, c'est de faire en sorte que le travail paie", selon lui.

La mobilisation des "gilets jaunes" samedi dernier a été plus faible que celle du 17 novembre mais émaillée sur les Champs-Elysées par des violences.

Le gouvernement avait autorisé une manifestation sur l'esplanade du Champ-de-Mars mais pas sur la célèbre avenue. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait attribué ces violences à des "séditieux" de "l'ultradroite" qui "ont répondu à l'appel notamment de Marine Le Pen".

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