EFFONDREMENT A MARSEILLEUn expert émet une hypothèse sur les causes de l'effondrement à Marseille

Immeubles effondrés à Marseille: Un expert émet une première hypothèse sur les causes de l'effondrement

EFFONDREMENT A MARSEILLEUn expert du CSTB envoyé à Marseille émet une première hypothèse sur l’effondrement des immeubles…
Mathilde Ceilles avec Adrien Max

Mathilde Ceilles avec Adrien Max

Une première hypothèse pour expliquer l’effondrement de deux immeubles à Marseille. Le ministre du Logement Julien Denormandie est à Marseille ce jeudi, plus de trois semaines après le drame de la rue d’Aubagne. Il a rencontré des experts chargés d’évaluer la situation des autres immeubles de cette rue, et plus généralement les immeubles délabrés de Marseille.

Au cours de cette visite, Charles Baloche, directeur adjoint du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), dont plusieurs experts ont été dépêchés sur place, a émis une première hypothèse sur la possible cause de l’effondrement des deux immeubles. Selon lui, les immeubles qui se sont effondrés étaient «sans fondation, avec des murs directement déposés sur le sol». Et d'ajouter : «Ce mode de construction suppose qu'aucun élément ne soit en position de faiblesse. Si un mur porteur est défaillant, soit par lui-même, soit par le sol, l'effondrement est garanti".

Charles Baloche, directeur adjoint du CSTB.
Charles Baloche, directeur adjoint du CSTB.  - Mathilde Ceilles / 20 Minutes

« Détérioration du sol »

« La durabilité des immeubles n'est pas en cause», seloin cet expert. Le sol défaillant pourrait être à l’origine de l’effondrement. « Le sol a été sensible à l’eau, avec une circulation de l’eau qui n’a pas été contrôlée. Elle pourrait venir d’eau de canalisation et/ou d’eau de ruissellement qui a creusé des cavités. Il y aurait donc pu avoir une détérioration du sol, qui ne soutenait plus l’immeuble », explique l’expert.

Pour Jean-Philippe d'Issernio, directeur de la direction départementale des territoire et de la mer des Bouches-du-Rhône « l'ensemble des immeubles visités (alentour) n'ont pas fait apparaître de risque structurel qui laissait penser qu'ils allaient s'écrouler dans la minute ou dans les heures qui viennent, ils sont maintenant suivis depuis trois semaines et ils ne bougent pas ».

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