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Économie

Wall Street recule à l'ouverture au lendemain d'une forte hausse

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La Bourse de New York reprend son souffle après sa forte progression de la veille
La Bourse de New York reprend son souffle après sa forte progression de la veille
AFP/Archives - Bryan R. Smith

Wall Street reculait légèrement à l'ouverture jeudi, reprenant son souffle après une forte progression la veille et en attendant les premiers retours des rencontres du président américain, Donald Tump, avec ses homologues du G20.

Vers 15H15 GMT, l'indice vedette de Wall Street, le Dow Jones Industrial Average, reculait de 0,21%, à 25.313,85 points.

L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, perdait 0,42%, à 7.260,84 points.

L'indice élargi S&P 500 cédait 0,31%, à 2.735,34 points.

La Bourse de New York avait accueilli avec enthousiasme mercredi des propos du président de la Banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, interprétés par les investisseurs comme suggérant un éventuel ralentissement du rythme de la remontée des taux d'intérêt: le Dow Jones avait bondi de 2,50%, enregistrant à l'occasion sa meilleure séance depuis mars, et le Nasdaq de 2,95%.

"L'élément clé pour les acteurs du marché est que le patron de la Fed s'est, à dessein, détourné des mots qu'il avait employés en octobre quand il avait déclaré que les taux étaient encore +loin d'être neutres+", a souligné Patrick O'Hare, de Briefing.

M. Powell a en effet estimé mercredi que les taux étaient "juste en dessous (...) d'un niveau qui serait neutre pour l'économie, c'est-à-dire sans stimuler, ni ralentir la croissance".

"En d'autres termes, il semble avoir fait miroiter la possibilité que la trajectoire de remontée des taux de la Fed puisse ne pas être aussi rapide qu'imaginé auparavant", a noté M. O'Hare.

Toutefois, "ce n'est pas une promesse", a ajouté le spécialiste en se faisant l'écho des réserves de plusieurs analystes. M. Powell "a rappelé à tout le monde que la Fed n'était pas en pilote automatique et qu'elle se fierait de plus en plus aux données économiques pour prendre ses décisions", a-t-il souligné.

M. Powell vient surtout "de suggérer que nous arrivons à un point où la Fed ne peut plus, comme elle l'a fait au cours de l'année passée, indiquer plus ou moins à l'avance ce qu'elle prévoit de faire", a abondé Christopher Low, chef économiste chez FTN Financial.

- G20 à Buenos Aires -

Les acteurs du marché scruteront en cours de séance la diffusion du compte-rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de l'institution pour tenter d'y déceler tout nouveau signal à cet égard.

Ils seront aussi attentifs à tout développement sur les discussions entre la Chine et les Etats-Unis à l'approche d'une rencontre entre Donald Trump et son homologue chinois, Xi Jinping, en marge du G20 à Buenos Aires.

"Le président Trump va-t-il se sentir encouragé par la forte réponse du marché mercredi et adopter une position ferme avec le président Xi Jinping ou va-t-il utiliser cette opportunité pour adopter un ton plus conciliant et alimenter un mouvement de hausse des indices pour la fin d'année ?", s'est ainsi interrogé M. O'Hare.

Ils surveilleront par ailleurs les échanges de Donald Trump avec le président russe, Vladimir Poutine, ou le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, qui pourraient éventuellement avoir un impact sur les cours du pétrole.

Sur le marché obligataire, le taux de la dette à 10 ans des États-Unis baissait à 3,022%, contre 3,059% mercredi à la clôture, et celui à 30 ans à 3,319%, contre 3,346% la veille.

Sur le front des valeurs, le fabricant de cigarettes Altria, qui produit notamment les Marlboro, montait de 2,04%. Selon des informations de presse, le groupe est en discussion pour prendre une participation dans la société spécialisée dans les cigarettes électroniques Juul Labs.

Dans le secteur de la distribution de vêtements, la marque Abercrombie & Fitch bondissait de 21,32% après des résultats supérieurs aux attentes tandis que la société Express plongeait de 16,13% après des prévisions décevantes.

Du côté des indicateurs, l'inflation sur un an aux Etats-Unis est restée stable en octobre, selon l'indice des prix basé sur les dépenses de consommations, mais les dépenses et revenus des ménages ont augmenté plus que prévu, selon les données publiées jeudi par le département du Commerce.

Les promesses de ventes de logements aux Etats-Unis ont, elles, nettement chuté en octobre, nouveau signe du ralentissement du marché immobilier dans le pays.

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