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Politique

"Gilets jaunes" : Denormandie rejette une pause de la hausse des taxes sur les carburants

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Le ministre du Logement Julien Denormandie, le 14 novembre 2018 à Paris
Le ministre du Logement Julien Denormandie, le 14 novembre 2018 à Paris
AFP/Archives - ludovic MARIN

Le ministre du Logement Julien Denormandie a rejeté vendredi l'idée d'une pause de la hausse des taxes sur les carburants, suggérée au sein même de la majorité face au mouvement des "gilets jaunes" dont des représentants vont être reçus à Matignon.

"Quand vous avez un cap politique, je pense que le plus important, c'est de le tenir", a déclaré le ministre sur la radio Franceinfo.

M. Denormandie s'exprimait quelques heures avant que le Premier ministre Édouard Philippe accueille à Matignon plusieurs "gilets jaunes", à la veille de la troisième journée d'action de ce mouvement contre la hausse des taxes sur les carburants et la baisse supposée du pouvoir d'achat.

Dans ce contexte, plusieurs personnalités politiques - non seulement des élus locaux largement d'opposition rencontrés jeudi par M. Philippe mais aussi la députée de la majorité Brigitte Bourguignon - ont suggéré un "moratoire" de plusieurs mois sur les hausses des taxes concernées.

"Non", a répondu M. Denormandie vendredi, interrogé quant à savoir si cette possibilité était à l'étude. "Le moratoire ou la pause, ça revient à dire qu'on change la trajectoire".

"Il y a vraiment un axe politique qu'on a fait, c'est qu'on a dit: on privilégie le travail, on diminue la fiscalité sur le travail", a-t-il insisté.

Le ministre n'a pas laissé entendre que la rencontre de vendredi aboutirait à des annonces immédiates.

"Il y a une méthode de trois mois qui s'est ouverte: c'est l'objet de la réunion de cet après-midi d'ouvrir cette méthode de concertation territoriale", a-t-il dit. "Parce que les solutions ne seront pas les mêmes, territoire par territoire."

Les propos de M. Denormandie s'inscrivent dans la ligne d'un discours du président de la République Emmanuel Macron la veille, en Argentine: il a écarté tout "recul" et évoqué le "cynisme (...) de la vie politique" au lendemain d'encouragements formulés à des "gilets jaunes" par son prédécesseur socialiste François Hollande.

"Le bon terme c'est ce cynisme, mais qui vaut pour François Hollande ou pour d'autres responsables politiques comme Laurent Wauquiez", chef de file des Républicains à droite, a insisté M. Denormandie.

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