À la Brazza Fashion Week, stylistes et modélistes se révèlent à un public nombreux

Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial

Dans le grand hall de l’IFC qui n’a pas désempli durant trois jours, la modéliste brazzavilloise Gladys Kiba-Dira, qui d’ordinaire vend ses produits en ligne, a été au contact du public à qui elle a proposé divers articles. « Brazza Fashion Week aide les entrepreneurs qui sont dans l’ombre à se faire valoir aux yeux du public. C’est une vitrine », fait-elle valoir. 

Marraine de cette première édition, la modéliste congolaise Queen Tawa s’est affichée plus d’une fois avec ce qu’elle présente comme « le pagne du futur ». « Cela fait deux ans, avec le Covid-19, qu’on n’a rien fait. Là, petit à petit, on se remet dans l’événementiel. C’est important », se réjouit-elle.

Venue de l’autre côté du fleuve, Lydie Okosa a créé la sensation pendant le défilé, en enfilant une robe cousue essentiellement avec du papier journal. « Il était important de rappeler que cette presse devrait vraiment faire usage de la liberté d’expression qui soit dans le vrai, parce qu’avec une communication véridique, on peut faire un bon état des lieux qui peut nous conduire vers le développement », a-t-elle expliqué.

Brazza Fashion Week a eu pour principal invité le styliste de la RDC Louisson M’beya. Son initiateur, Lionel Vignacq, l’a présenté comme un moment de partage de savoir-faire entre la France et le Congo.