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France: le gouvernement négocie un «trimestre anti-inflation» avec les distributeurs

Des hausses de 10% en moyenne dans les grandes surfaces ont été annoncées la semaine dernière. Ce matin, des baisses de prix sur certains produits ont été négociées entre le gouvernement et les distributeurs. Un « trimestre anti-inflation », dixit Bruno Le Maire, puisque cette opération durera trois mois.

Des consommateurs font leurs courses dans un supermarché de Langueux, dans l'ouest de la France, le 29 janvier 2022.
Des consommateurs font leurs courses dans un supermarché de Langueux, dans l'ouest de la France, le 29 janvier 2022. AFP - DAMIEN MEYER
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De petites vignettes tricolores seront apposées sur les produits concernés par ces baisses de prix. Ce sont les grandes surfaces qui font l’effort sur leurs marges. Plusieurs centaines de millions d’euros, disent-elles. Quels seront produits concernés ? Manuel Bompard, PDG de Carrefour, reste flou. « Évidemment, ça concernera principalement nos marques distributeurs, puisque ce sont sur nos marques-là que nous avons le plus de latitude pour, en ce qui nous concerne, par exemple bloquer des prix », explique-t-il.

Panier anti-inflation

Le numéro un européen de la grande distribution lance un panier anti-inflation avec près de 200 produits concernés. Chaque distributeur décidera lui-même de la liste de produits. Et dans trois mois, une renégociation des prix avec l’agro-industrie sera relancée, car certaines matières premières baissent, explique Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie. 

« Le prix du fret maritime est tombé de 15 000 euros le container à un peu plus de 1 200 euros le container ; les prix du tournesol sont à la baisse ; les prix du blé sont à la baisse. Il n’y a aucune raison pour que les répercussions à la hausse se fassent immédiatement et que les répercussions à la baisse ne se fassent pas immédiatement non plus », assure-t-il.

Michel-Édouard Leclerc dénonce le côté « orchestration »

Une communication autour de ce « trimestre anti-inflation » à laquelle n’a pas souhaité participer Michel-Édouard Leclerc, président du comité des Centres Leclerc. Sans claquer la porte au nez du gouvernement, il dénonce le côté « orchestration » de cette annonce.

►À lire aussi : Face à l’inflation galopante, la Banque centrale européenne relève ses taux d'intérêts

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