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Tennis: «Le mental a joué», Jabeur encore déçue après sa nouvelle défaite en finale de Wimbledon

Samedi 15 juillet, Ons Jabeur a encore chuté en finale de Grand Chelem à Wimbledon, après déjà deux finales perdues dans ces compétitions de prestige. Selon les mots de la Tunisienne et de ceux de la présidente de la Fédération tunisienne de tennis, la réponse est à chercher du côté du mental. 

Ons Jabeur s'est inclinée pour la troisième fois de sa carrière en finale d'un tournoi du grand Chelem.
Ons Jabeur s'est inclinée pour la troisième fois de sa carrière en finale d'un tournoi du grand Chelem. REUTERS - MATTHEW CHILDS
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Jamais deux sans trois. À en croire les mots d'Ons Jabeur, cette troisième finale de Grand Chelem perdue samedi 15 juillet à Wimbledon était presque inévitable. « J'avais perdu le premier set de mes deux derniers matchs, alors j'espérais que peut-être, la situation allait s'améliorer. Mais non. Il était écrit que ce ne serait pas cette fois », a tenté d'analyser, à chaud, celle qui aurait pu devenir la première Africaine à remporter un tournoi de ce calibre. À la place, c'est Marketa Vondrousova (42e mondiale) qui a été sacrée.

Une défaite douloureuse pour le tennis tunisien, qui attend son heure et vibre au travers des performances de sa championne. Salma Mouelhi, la présidente de la Fédération tunisienne de tennis, ne dira pas le contraire. « On est un peu tristes aujourd'hui. On s'est dit que ça allait le faire… », s'est-elle désolée. La désillusion est d'autant plus grande que ce week-end, sur le gazon anglais, Jabeur était largement favorite contre Marketa Vondrousova.

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« Peut-être beaucoup de pression, elle était favorite, beaucoup de stress. Bien que les autres matches, elle a bien géré ses émotions. Je crois qu'aujourd'hui c'est le côté mental qui a joué, a insisté Salma Mouelhi à notre micro. Mais ça va venir, elle a un jeu exceptionnel, c'est une fille qui a beaucoup de talent. »

Le mental, rien d'autre

La sixième joueuse mondiale a d'ailleurs admis elle-même avoir eu de grosses difficultés mentalement dans cette finale concédée en deux sets (6-4, 6-4) : « Je ressentais beaucoup de pression, j'étais très stressée. Mais comme pour toutes les finales et même tous les matchs que j'ai joués, je me disais que ça irait, que c'est normal. »

Sauf que rien n'a été normal. Et Vondrousova, à la défense solide, est probablement le pire profil d'adversaire à affronter dans ce genre de dispositions psychologiques. « Marketa renvoie toutes les balles. Même quand je réussissais un bon service, elle était là, a salué Jabeur. Ce match a été complètement différent des trois précédents. » Lors desquels elle avait notamment battu la tenante du titre en quarts, Elena Rybakina, et chassé la numéro 2 mondiale en demie, Aryna Sabalenka. Un parcours et un passif en finale de tournoi du Grand Chelem qui ont fait de cette défaite la « plus douloureuse de (ma) carrière », dit  la Tunisienne.

Reste qu'il faut désormais tirer des leçons. L'heure est à l'apprentissage pour Ons Jabeur, qui court toujours derrière un grand sacre dans sa carrière : « Ce match, comme celui de l'an dernier et la finale de l'US Open, vont m'apprendre comment gagner une finale de Grand Chelem. Je dois continuer d'apprendre et de rester positive. C'est ce qui me fera avancer. Sinon, ça va me faire déprimer, ça ne m'aidera pas beaucoup. (...)  Mais je sais qu'avec moi, ça peut prendre des années. »

02:35

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Lilia Blaise

Propos recueillis par Frédéric Suteau et Éric Mamruth

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