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Le Danemark va sanctionner plus lourdement le trafic de drogue dans le quartier de Christiania

Le célèbre quartier de Copenhague est confronté à une vague de violence et à l’apparition de gangs mafieux. Pour y remédier, les autorités choisissent la répression, bien loin de l’esprit communautaire et libertaire qui a fait la renommée du quartier.

Une patrouille de police dans les rues du quartier libertaire de Christiania, à Copenhague, en mai 2018.
Une patrouille de police dans les rues du quartier libertaire de Christiania, à Copenhague, en mai 2018. AP - Nils Meilvang
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Ses fondateurs voulaient qu’elle appartienne « à tout le monde et à personne ». Mais plus de cinquante ans plus tard, la commune libre de Christiania appartient surtout aux trafiquants de drogue, et aux gangs qui en ont pris le contrôle. Résultat, une insécurité devenue insupportable pour les habitants du quartier – y compris pour ceux qui en 1971 rêvaient d’une commune libre et sans entrave.

Début août, ces habitants ont tenté de fermer la rue principale du quartier, en réponse à cette violence. Ils ont dû y renoncer au bout de quelques heures. Et pour cause : avec un demi-million de visiteur par an, le quartier n'est pas seulement un lieu de trafic, mais aussi une destination touristique incontournable à Copenhague.

Pour tenter de régler le problème, le gouvernement danois a donc choisi la répression : désormais la vente ou l’achat de drogue sera sanctionné deux fois plus lourdement dans le quartier qu’ailleurs au Danemark. En cas de récidive, l’infraction sera immédiatement passible de prison. Une petite révolution à Christiania, où la vente de cannabis et sa consommation étaient jusqu’à présent tolérées. 

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