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Royaume-Uni: au congrès des conservateurs, les dissensions internes au grand jour

Au Royaume-Uni, c’est la saison annuelle des congrès politiques. Depuis dimanche 1ᵉʳ octobre et jusqu’à mercredi, ce sont les conservateurs, le parti du Premier ministre Rishi Sunak, qui se réunissent à Manchester. Et ce, pour la dernière fois avant les prochaines élections, dont les Tories sont annoncés perdants. Alors que le parti doit unifier ses forces, l'ancienne Première ministre Liz Truss est venue jouer les trublions.

L'ancienne première ministre britannique Liz Truss (au centre à gauche), l'ancienne secrétaire d'État à l'Intérieur, Priti Patel (au centre à droite) et l'ancien secrétaire d'État des Affaires Jacob Rees-Mogg (à droite), participent à l'événement marginal « Great British Growth Rally », en marge de la conférence annuelle du Parti conservateur à Manchester, dans le nord de l'Angleterre, le 2 octobre 2023.
L'ancienne première ministre britannique Liz Truss (au centre à gauche), l'ancienne secrétaire d'État à l'Intérieur, Priti Patel (au centre à droite) et l'ancien secrétaire d'État des Affaires Jacob Rees-Mogg (à droite), participent à l'événement marginal « Great British Growth Rally », en marge de la conférence annuelle du Parti conservateur à Manchester, dans le nord de l'Angleterre, le 2 octobre 2023. AFP - JUSTIN TALLIS
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Avec notre correspondante à Londres, Emeline Vin

L’année dernière, Liz Truss dirigeait le parti des Conservateurs. Un an plus tard, elle est reléguée à une table ronde en marge du congrès, débuté le dimanche 30 septembre à Manchester, et qui durera jusqu'à mercredi. L’ex-locataire de Downing Street en a profité pour critiquer la stratégie économique de son successeur devant une salle blindée.

Tom Riley, jeune adhérent, n’est pas surpris. « Au congrès, vous voyez des cadres du parti, des lobbyistes. Mais surtout des membres du parti. Et ce sont eux qui avaient élu Liz Truss à une large majorité l’année dernière. Alors forcément, ces idées et ceux qui les promeuvent sont très populaires pour la base », analyse-t-il.

Les militants affichent l'unité mais...

Au micro, tout le monde reste poli et parle d’unité. Même Christine, pour qui les différentes factions du parti permettent le débat. « Aucun parti n’a jamais été uni à 100%. Regardez les travaillistes, les LibDems, eux aussi, ont des dissidents ! Mais quand il faut combattre, on sait resserrer les rangs ! », martèle-t-elle

Mais à l'heure du dernier congrès avant les prochaines élection législatives, qui auront lieu au plus tard fin janvier 2025, les Tories sont en retard dans les sondages et ont besoin d'afficher de la solidité, de l'allant et de l'unité. Alors forcément, dans les allées, les militants évoquent la fracture.

Pour Jill Delatt, militante depuis des décennies, il faut se rassembler derrière le chef. « Faisons confiance à Rishi Sunak. J’aurais pensé qu’il serait plus courageux, oui, mais je crois qu’il est en train de se libérer de ses collègues moins hardis. J’espère qu’il va tenir le cap ». Rishi Sunak s’adressera mercredi au congrès, que beaucoup de militants trouvent déserté cette année.

Je veux vous parler de notre engagement impôts. 33 de nos collègues l’ont déjà signé. Cet engagement le voici : "Je m’engage à ne plus voter pour des augmentations d’impôts, parce que les impôts sur les travailleurs britanniques sont déjà trop élevés".

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La question de l'impôt clive les Tories

Emeline Vin

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