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Royaume-Uni: sévère défaite du parti conservateur à des législatives partielles, les travaillistes le vent en poupe

Le parti au pouvoir au Royaume-Uni vient de subir une sévère défaite lors de deux élections partielles face au parti travailliste. Celui-ci prend donc une large avance en vue des élections générales attendues l'année prochaine, à moins que des élections anticipées n’aient lieu à la faveur de cette avancée du Labour.

Royaume-Uni: Keir Starmer, leader du parti travailliste (ici lors du congrès du Labour début octobre) a toutes les raisons de se réjouir: son parti est donné favori des législatives de l'an prochain et vient de rafler deux circonscriptions aux Tories.
Royaume-Uni: Keir Starmer, leader du parti travailliste (ici lors du congrès du Labour début octobre) a toutes les raisons de se réjouir: son parti est donné favori des législatives de l'an prochain et vient de rafler deux circonscriptions aux Tories. REUTERS - PHIL NOBLE
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Est-ce le temps du renouveau pour le Labour ? C’est en tous les cas de mauvais augure pour le Premier ministre conservateur Rishi Sunak, rapporte notre correspondante à Londres, Sidonie Gaucher. Des élections générales sont prévues l'an prochain et le Labour est crédité d'une large avance par les sondages.

Les travaillistes ont remporté une victoire inattendue à Tamworth et dans le Mid-Bedfordshire, au centre de l’Angleterre, en renversant la majorité de 19 000 électeurs conservateurs. La candidate travailliste, Sarah Edwards, a remporté avec 1.316 voix d'avance le siège de Tamworth, dans le centre de l'Angleterre, autrefois assuré aux conservateurs qui y disposait d'une large majorité depuis le dernier scrutin. Et les conservateurs ont perdu de 1.192 voix le siège de Mid-Bedfordshire (centre de l'Angleterre) qu'ils avaient remporté de 24.664 suffrages en 2019. Il s'agit de la défaite la plus cuisante pour les conservateurs lors d'une élection partielle depuis 1945.

Une avancée électorale qui plait à Keir Starmer dans son ambition de rejoindre Downing Sreet. Le chef du Labour a déclaré que cette victoire dans deux bastions conservateurs « montre que les gens veulent largement le changement et qu'ils sont prêts à accorder leur confiance au parti travailliste, qui a changé ».

En effet, selon un sondage YouGov, seulement 44 % des électeurs conservateurs issus de la classe ouvrière pensent maintenir leur vote aux prochaines élections.

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Le parti conservateur cumule les échecs et le Premier ministre Rishi Sunak, arrivé à ce poste depuis bientôt un an, observe cette nouvelle dégringolade depuis le Moyen-Orient où il est actuellement en visite. L'ex-banquier de 43 ans a apporté initialement un semblant de stabilité après les scandales de l'ère Boris Johnson et le bref passage de Liz Truss. Mais sa popularité est plus bas et il peine à se relancer, s'efforçant de se présenter comme une incarnation du changement bien que son parti soit au pouvoir depuis 13 ans.

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(et avec AFP)

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