Gaza: réponse du Hamas pour un accord sur les otages

Ce qu'il faut retenir

■ Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a annoncé lundi 5 février la création d'un comité chargé d'évaluer la « neutralité » de l'Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, après les accusations visant plusieurs de ses employés. Alors que plusieurs des principaux pays donateurs ont gelé l'envoi de fonds, l'Espagne a annoncé envoyer une aide supplémentaire de 3,5 millions d'euros à l'Office.

■ Alors que les autorités israéliennes réaffirment leur volonté d'étendre les opérations à Rafah, dans le sud de Gaza, l'ONU a prévenu qu'une invasion terrestre sur place pourrait « constituer un crime de guerre ». À la frontière avec l'Égypte, la ville concentre désormais la moitié de la population palestinienne, venue se réfugier, suivant notamment des instructions israéliennes.

■ Alors que la guerre entrera mercredi 7 février dans son cinquième mois, Israël a de nouveau bombardé Khan Younès, où selon lui se cachent des responsables du mouvement islamiste palestinien. Selon l'armée israélienne, le chef du Hamas à Gaza est actuellement « en fuite » et se terre « de cachette en cachette ».

■ Le secrétaire d'État américain Antony Blinken est arrivé en Israël mardi soir. Il s'est rendu au préalable en Arabie saoudite, en Égypte, au Qatar.

■ Aux côtés de M. Blinken à Doha, le Premier ministre qatarien a annoncé que le Hamas avait fait parvenir à son pays, ainsi qu'au Caire, une réponse en vue d'un possible accord. Le Hamas estime avoir faire preuve d'un esprit « positif », le Qatar le pense aussi. L'Égypte et Israël ont accusé réception.

■ Lui-même en visite en Israël, le président argentin Javier Milei a confirmé mardi une intention déjà annoncée pendant sa campagne, à savoir déplacer l'ambassade de son pays de Tel-Aviv à Jérusalem, comme l'avaient fait les États-Unis sous le mandat de Donald Trump, et comme quatre autres pays l'ont fait.

■ Selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, mardi 6 février, 27 585 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre dernier. Les morts sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On dénombre 66 978 blessés.

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23h45 : L'antisémitisme, un « cancer universel » ; là où il s'épanouit, « toutes les formes de haine s'épanouissent »

Quatre mois jour pour jour après l'attaque du Hamas contre Israël, qui a fait 1 160 morts dont 42 Français, une cérémonie présidée par Emmanuel Macron est organisée aux Invalides pour rendre hommage aux victimes françaises, ce mercredi 7 février. Dans son discours, le président de la République doit rappeler l'importance de la lutte contre l'antisémitisme.

Notre articleFrance: à Paris, une cérémonie contre le «cancer universel» de l'antisémitisme

23h25 : Al Jazeera rapporte des raids israéliens à Jénine et Tulkarem, en Cisjordanie occupée

Des vidéos vérifiées par la chaîne montrent un rassemblement des forces israéliennes près de Jénine, en Cisjordanie occupée, ainsi que des raids dans la ville de Tulkarem, où des vidéos montrent des bulldozers et des véhicules blindés pénétrant dans les principaux quartiers.

23h15 : Les frappes israéliennes sur la région de Homs, en Syrie, ont fait quatre morts selon l'OSDH

Le ministère syrien de la Défense a évoqué un nombre indéterminé de civils tués ou blessés, mais selon l'ONG Observatoire syriens des droits de l'homme, « quatre personnes ont été tuées, dont deux civils, dans les frappes israéliennes sur la ville de Homs » et aux alentours. « L'ennemi israélien a mené des frappes aériennes depuis la région au nord de Tripoli (Liban) », précise la défense.

22h30 : Accusé de réception égyptien à la réponse du Hamas pour un accord

L'Égypte confirme avoir reçu la réponse du Hamas à la proposition de trêve à Gaza. Le Caire dit travailler à une formule finale.

22h25 : Explosions à Homs en Syrie, les médias d'État accusent Israël

Une attaque israélienne à Homs, en Syrie, selon les médias officiels syriens.

22h20 : La bande de Gaza toujours sous tension, en plusieurs endroits sensibles

Al Jazeera a obtenu des images, après que l'armée israélienne a frappé un entrepôt à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza. Aucun bilan n'était disponible dans l'immédiat, mais plusieurs Palestiniens auraient été blessés, selon la chaîne, dont le correspondant à Rafah, dans le sud de l'enclave, rapporte par aillerus qu'au moins deux Palestiniens sont morts, et que de nombreux autres sont blessés, après qu'un bombardé a touché une maison dans l'ouest de la ville.

22h15 : Un haut responsable du Hamas déclare que le groupe vise la libération du plus grand nombre

Ghazi Hamad, du Hamas, a déclaré à l'agence de presse Reuters que le groupe visait la libération du plus grand nombre possible de Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, un point central de discorde puisque le Premier ministre a déclaré qu'il ne libérerait pas des « milliers » de Palestiniens emprisonnés.

« Netanyahu essaie de faire croire à tout le monde qu'il a remporté ou qu'il remportera la victoire pour préserver son gouvernement de coalition », considère M. Hamad.

Certains de ces Palestiniens détenus ont planifié ou commis des actes de violence, mais beaucoup sont par ailleurs des femmes et des mineurs détenus pour des accusations moins graves. D'autres sont détenus en vertu de lois sur la détention administrative très critiqués par les groupes de défense des droits.

21h50 : Le chef de la diplomatie américaine se trouve en Israël (AFP)

Antony Blinken est arrivé tard mardi soir en Israël dans le cadre d'une tournée au Moyen-Orient pour tenter d'arracher une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas qui entre dans son cinquième mois.

M. Blinken avait voyagé tôt mardi de l'Arabie saoudite à l'Égypte, avant de s'envoler au Qatar puis de finalement se poser ce soir en Israël, comme le rapporte un journaliste de l'Agence France-Prese.

21h25 : De retour de Gaza, des médecins français témoignent

Alors que la guerre à Gaza entre dans son cinquième mois, et que les hopitaux sont à bout, en manque de tout, une délégation de six médecins et infirmières français, envoyée par l'association Palmed, est rentrée ce mardi de l'enclave palestinienne, après quinze jours sur place.

Acceuillis chaleureusement à l'aéroport, ces soignants sont visiblement fatigués et émus, rapporte Murielle Paradon, du service international de RFI, qui est allée à leur rencontre.

Iman Marifi est infirmière urgentiste. Elle a travaillé, avec ses collègues pendant deux semaines à l'hopital européen de Gaza, près de Khan Younès. Elle décrit une situation chaotique à l'épicentre des combats.

Ce que j'ai vu est innommable. Des enfants, des personnes âgées... J'étais aux urgences et je n'ai pas eu une seule journée sans mort, évidemment. Des personnes qui arrivaient déjà mortes, des personnes qu'on a perdues. J'ai le souvenir de ce monsieur auquel on faisait un massage cardiaque, le brancard s'est cassé sous nos bras donc il a fait une chute d'un mètre. Il était déjà en arrêt cardiaque, vous voulez qu'on fasse quoi ?

Les patients dans l'enclave, dit-elle, ne sont pas soignés mais « rafistolés ». « Ils n'ont même pas de désinfectant. Il y a du sang jusqu'au plafond. Il y a du sang sur les rideaux, sur les murs, sur le matériel. »

Le personnel palestinien est épuisé et travaille en permanence sous les bombardements, poursuit Iman.

Samedi dernier, le bombardement était tellement proche que j'étais en réanimation et le plafond s'est effondré. Donc on sent que ça se rapproche et en fait, il n'y a pas une seule personne qui travaille à l'hôpital qui ne soit pas en deuil. Et comme je leur ai dit, si je peux être une petite bouffée, une petite bulle d'oxygène pour qu'au moins, ne serait-ce que l'un d'entre vous puisse aller prendre du repos, sortir de l'hôpital, j'aurais réussi.

Raphaël Pitti est médecin de guerre. Il a passé deux semaines autour de Khan Younès, mais aussi de Rafah. Ce qui l'a le plus frappé, dit-il, ce sont les conditions inhumaines dans lesquelles les Gazaouis déplacés sont forcées de vivre.

Les soignants français envoyés par l'association Palmed comptent se relayer autant qu'ils pourront pour apporter leur aide à Gaza.

 

20h10 : Le bureau des médias du gouvernement de Gaza annonce la mort d'un journaliste

Rizq al-Gharabli, directeur du Centre d’information palestinien dans la bande de Gaza, a été tué « à la suite des attaques et des bombardements continus par l’occupation israélienne des maisons des citoyens à Khan Younès », rapporte le bureau.

20h00 : La Primature israélienne déclare que la réponse du Hamas a été transmise au Mossad

Le bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahu assure que la réponse du Hamas à la proposition d'accord sur les otages a été transmise au renseignement, et que ses détails sont désormais « étudiés par toutes les parties impliquées dans les négociations ». Un peu plus tôt, le journal Haaretz rapportait les propos d'un haut responsable israélien sceptique sur le contenu du texte transmis par le mouvement palestinien (voir à 18h55).

19h50 : Blinken a dit ce mardi que l'Arabie saoudite avait réitéré son « fort intérêt » pour des liens avec Israël, sous conditions

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a affirmé ce mardi depuis Doha au sujet du dirigeant saoudien Mohammed ben Salman, qu'« en ce qui concerne spécifiquement la normalisation, le prince héritier a réitéré le fort intérêt de l'Arabie saoudite à poursuivre » cet objectif, et ce au lendemain de sa rencontre avec l'intéressé à Riyad. « Mais il était très clair en me répétant que pour ce faire, deux choses sont nécessaires, précise M. Blinken : la fin du conflit à Gaza et un calendrier clair et crédible pour la création d'un État palestinien. »

19h35 : L'armée israélienne déclare morts 31 otages supplémentaires à Gaza

« Nous avons informé 31 familles que leurs proches capturés ne faisaient plus partie des personnes considérées comme vivantes et que nous les avons déclarés morts », a cofnié à la presse le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari.

19h20 : En plein lune de miel en Israël, Javier Milei promet de déclarer le Hamas organisation terroriste

« Nous déclarerons le Hamas organisation terroriste et adopterons un projet de loi exigeant la libération des otages », a lancé le chef de l'État argentin, lors de sa rencontre avec le président Herzog. Javier Milei entend au passage mettre « un accent particulier sur les otages argentins, dont onze sont toujours captifs ».

18h55 : Un haut responsable israélien affirme que la réponse du Hamas est en réalité négative (« Haaretz »)

Selon ce haut responsable israélien cité par le journal Haaretz, la réponse du Hamas à la proposition d'accord est en réalité négative, car les conditions fixées par le mouvement palestinien sont en fait inacceptables pour Israël. Les autorités du pays examinent actuellement les détails de la réponse du Hamas, rapporte Haaretz.

18h40 : Le véhicule de la police palestinienne touché par une frappe meurtrière à Rafah ce mardi

Six policiers palestiniens ont été tués lors de cette frappe israélienne à Rafah selon le Hamas (voir à 16h20).

18h35 : « Il reste beaucoup de travail mais nous continuons de penser qu'un accord est possible et de fait essentiel », dit Antony Blinken

Propos tenus par le secrétaire d'État américain lors de sa conférence de presse à Doha, qui discutera de la réponse du Hamas ce mercredi avec les responsables israéliens dans le cadre de sa tournée régionale. Le chef de la diplomatie américaine a refusé de discuter dans le détail de la réponse du Hamas. Mais il souligne que Washington souhaite parvenir à une trêve s'appuyant sur le précédent accord, scellé fin novembre, qui avait permis une pause d'une semaine dans les combats à Gaza et la libération de plus d'une centaine d'otages détenus depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Les États-Unis sont déterminés à utiliser toute pause dans les combats pour avancer sur une voie diplomatique vers une « paix juste et durable » au Moyen-Orient, selon M. Blinken.

18h30 : Dans sa réponse, le Hamas estime avoir fait preuve d'un « esprit positif »

L'objectif du groupe palestinien, écrit ce dernier, est de « garantir un cessez-le-feu complet, la fin de l'agression contre notre peuple, garantir des secours, des abris et une reconstruction, la levée du siège de la bande de Gaza et la réalisation d'un échange de prisonniers ». Le Hamas estime avoir fait preuve d'un « esprit positif ».

18h20 : Conférence de presse à Doha : « Ce qui se passe sur le terrain à Gaza affecte les négociations »

Le Premier ministre Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim al-Thani, lorsqu'on lui a demandé en conférence de presse avec M. Blinken pourquoi le Hamas avait mis une semaine à répondre, a expliqué : « Nous sommes confrontés à un certain nombre de défis tout au long des négociations. » Ce qui se passe sur le terrain à Gaza « affecte à tout moment le cours des négociations », ajoute-t-il. La communication représente également certains défis, dit-il, mais aussi la discussion en elle-même. « Il a fallu un certain temps pour amener [le Hamas] à obtenir une réponse », concède M. al-Thani. « Les perspectives globales semblent, pour nous, du moins, telles que nous les avons reçues, plus prometteuses... »

18h10 : Le Hamas confirme sa réponse à l'accord sur les otages

Le groupe palestinien a fait une déclaration via Telegram. « Le mouvement Hamas a récemment livré sa réponse concernant l'accord-cadre aux frères du Qatar et d'Égypte, après avoir mené à bien des consultations avec les dirigeants du mouvement et avec les factions de la résistance. »

18h05 : L'armée israélienne annonce la mort d'un soldat dans le nord de la bande de Gaza

Il s'agit du major David Shakuri, 30 ans, de Rehovot.

18h00 : Plus de détails sur les propos du Premier ministre du Qatar

Le Premier ministre Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim al-Thani en conférence de presse avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken juge « positive » la réponse du Hamas à la proposition de cadre pour la libération des otages retenus à Gaza. Al Jazeera donne plus d'éléments : le Qatar « appelle toutes les parties » de la région à faire preuve de la plus grande retenue, a dit le chef du gouvernement, et à éviter de prendre des décisions qui pourraient conduire à davantage d'« effusions de sang », à mettre en danger les civils et menacer le commerce international.

Nous appelons la communauté internationale à assumer la responsabilité d'un cessez-le-feu immédiat. Il est grand temps d'adopter une position internationale stricte et ferme.

Suspendre les financements de l'Unrwa aura par ailleurs des conséquences catastrophiques, estime Doha. « Nous ne pouvons pas punir l'ensemble de l'organisation pour les actes de quelques individus, plaide

Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim al-Thani. Nous confirmons et soulignons le soutien continu du peuple palestinien de Gaza et l'acheminement de l'aide. » Le Premier ministre regrette que les hôpitaux continuent d'être pris pour cible à Gaza, et que des personnes déplacées soient tuées « sur les routes ».

Nous apprécions et apprécions notre collaboration avec les États-Unis pendant cette crise, et nous aspirons à ce que nos efforts continus soient fructueux.

17h35 : Le Qatar dit avoir reçu une réponse « positive » du Hamas concernant l'accord sur les otages

Le Premier ministre qatarien Mohammed ben Abdulrahman al-Thani a déclaré : « Nous avons reçu une réponse du Hamas concernant le cadre général de l'accord sur les otages. Elle comprend quelques commentaires, mais de manière générale, elle est positive. » Il s'exprimait dans le cadre d'une conférence de presse à Doha avec le secrétaire d'État américain, qui soutient ce plan. De son côté, le Hamas confirme avoir adressé sa réponse aux médiateurs qatariens, mais également égyptiens, concernant un projet de cessez-le-feu avec Israël incluant le sort des otages. Quant à Antony Blinken, il assure qu'il discutera de ce possible cadre ce mercredi avec les plus hautes autorités israéliennes.

16h55 : Au Liban, Stéphane Séjourné « nous a prévenus que les Israéliens pourraient déclencher une guerre »

Le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné a averti Beyrouth qu'Israël pourrait déclencher une guerre contre le Liban. Le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné a rencontré les principaux dirigeants libanais dans la capitale, dernière étape de sa tournée au Proche-Orient, qui l'a notamment conduit en Israël. « Il nous a prévenus que les Israéliens pourraient déclencher une guerre » dans le but de ramener chez eux les dizaines de milliers d'habitants évacués des zones proches de la frontière libanaise, a rapporté le chef de la diplomatie libanaise Abdallah Bou Habib. « Nous lui avons dit que nous ne voulions pas d'une guerre », a-t-il ajouté après leur entretien. « Nous voulons un accord sur la frontière par le biais de l'ONU, des Français et des Américains », explique-t-il.

16h30 : L'armée de l'air israélienne confirme avoir attaqué le Hezbollah dans le sud du Liban

Un poste d'observation du Hezbollah et une infrastructure terroriste au Liban ont été visés dans les régions de Lavona, Jabal Blat et Hula. Selon une communication antérieure de l'armée, plusieurs tirs ont été détectés depuis le Liban vers Israël ce mardi et, en réponse, l'armée a tiré sur l'origine des tirs (voir aussi à 14h55).

16h20 : Six policiers tués par Israël lors d'une distribution d'aide à Rafah, selon le Hamas

Le ministère de la Santé du Hamas palestinien affirme qu'une frappe israélienne a provoqué la mort de six policiers qui, selon des témoins, sécurisaient le passage d'un camion d'aide humanitaire dans l'extrême sud de la bande de Gaza. « L'occupation israélienne a pris pour cible leur véhicule dans le quartier de Khirbet al-Adas à Rafah », accuse le ministère dans un communiqué.

16h15 : Antony Blinken dit avoir discuté de l’aide à Gaza avec le président égyptien

Le secrétaire d'État américain explique sur le réseau social X qu'il a discuté, en réunion avec Abdel Fattah al-Sissi ce mardi au Caire, de la nécessité de fournir davantage d'aide humanitaire à Gaza et d'un éventuel accord de trêve pour une libération des otages. « Nous avons également discuté, précise M. Blinken, d’objectifs communs de stabilité régionale, notamment de mettre un terme aux menaces des Houthis. » Le chef de la diplomatie américaine se trouve désormais au Qatar, dans le cadre de cette tournée régionale.

16h05 : Mort d'un jeune Palestinien de 18 ans dans la zone cisjordanienne de Naplouse

Le ministère palestinien de la Santé rapporte que Muhammad Saud Titi, 18 ans, du camp de réfugiés de Balata à Naplouse en Cisjordanie occupée, a été abattu par des soldats israéliens près du point de contrôle de Beit Furik, à l'est de la ville (voir également à 15h25).

15h45 : Le Hamas condamne l'annonce du président argentin, qui veut déplacer son ambassade

Le groupe palestinien « condamne fermement » l'annonce du président argentin Javier Milei, qui a exprimé son intention ce mardi depuis le sol israélien, à savoir déplacer l'ambassade de son pays de Tel-Aviv à Jérusalem-Ouest (voir à 14h30). Le Hamas voir cette décision « comme une violation des droits de notre peuple palestinien à sa terre et une violation des règles du droit international, qui considère Jérusalem comme une terre palestinienne occupée ».

15h25 : 45 Palestiniens tués à Naplouse depuis le 7 octobre 2023 selon le gouverneur par intérim

Ce mardi, des soldats israéliens ont blessé par balle un Palestinien qui aurait tenté de mener une attaque près du poste de contrôle de Beit Furik, à l'est de Naplouse, en Cisjordanie occupée.

Selon le gouverneur par intérim de l'Autorité palestinienne, Ghassan Daghlas, depuis le 7 octobre 2023, les forces israéliennes ont tué 45 Palestiniens rien qu'à Naplouse.

« La ville, ses camps et ses villages sont soumis à des raids presque quotidiens, mais ces dernières semaines, les raids se sont largement concentrés sur les camps de réfugiés », dit-il à Al Jazeera.

« Le dernier raid sur la ville, ajoute-t-il, a eu lieu lundi dans le camp d'al-Ein, au cours duquel deux jeunes hommes ont été arrêtés. Dimanche, il y a eu un raid sur le camp de Balata et un autre homme a été arrêté. »

15h15 : L'ambassadrice israélienne à Moscou convoquée par le ministère russe des Affaires étrangères

Simona Halperin est invitée pour se voir signifier le mécontentement de la diplomatie russe, après des commentaires jugées « inacceptables » qu'elle a tenus dans un entretien au quotidien russe Kommersant dimanche. Mme Halperin a critiqué la position de la Russie à l'égard du Hamas depuis l'attaque du 7 octobre et a accusé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov de « minimiser » l'Holocauste. Et de demander pourquoi la Russie interdisait les Frères musulmans et non le Hamas, « branche palestinienne » de la même organisation selon ses termes. À la grande incompréhension d'Israël, faisait remarquer la diplomate, « les membres du Hamas sont reçus à Moscou, embrassés et des tapis leur sont déroulés », concluant : « La Russie, qui a elle-même souffert des attentats terroristes, ne soutient pas la lutte d'Israël contre le terrorisme. »

15h05 : La Jordanie exhorte la communauté internationale à « faire ce qu'il faut » pour l'Unrwa

Le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi souligne que l'ONU a pris la bonne décision en ouvrant une enquête indépendante sur les allégations concernant des employés de son agence pour les réfugiés palestiniens. Mais « la communauté internationale doit elle aussi faire ce qu'il faut et soutenir le rôle vital de l'agence auprès des 2,3 millions de Gazaouis confrontés à la famine, ajoute-t-il. L'Unrwa est indispensable. Cela sauve des vies innocentes. »

15h00 : La dirigeante de l'Unrwa au Liban prévient : les services prendront fin si l'aide ne reprend pas

Selon Dorothee Klaus, l'agence de l'ONU a la capacité de fournir des services aux Palestiniens au Liban jusqu'à fin mars, compte tenu de la suspension des financements par une vingtaine de pays parmi lesquels l'Allemagne et les États-Unis.

14h55 : L'armée israélienne aurait lancé un raid à Hula, un village situé dans le sud du Liban

Selon le journal libanais Al-Akhbar, lié au Hezbollah, l'armée de l'air israélienne a attaqué le village de Hula, dans le sud. Plus tôt dans la journée, rapporte le quotidien Haaretz, deux soldats iraéliens ont été légèrement blessés par des tirs près de Margaliot, dans le nord d’Israël, non loin de Hula de l'autre côté de la frontière.

14h45 : L'équipage du « Galaxy Leader », capturé en novembre en mer Rouge, est « sain et sauf »

« Selon les informations dont nous disposons, les marins se portent bien et sont actuellement logés dans un hôtel », relate le ministre bulgare des Transports Gueorgui Gvozdeykov sur la chaîne de télévision bTV. « Leur retour en Bulgarie est en train d'être organisé », ajoute-t-il.

Leur sort était jusqu'ici inconnu. Leur navire, le Galaxy Leader, appartient à une société britannique, elle-même propriété d'un homme d'affaires israélien. Il était affrété par une compagnie japonaise lorsqu'il a été capturé le 19 novembre, avec ses 25 membres d'équipage – le capitaine et son adjoint bulgares, mais aussi des Philippins, Ukrainiens ou encore Mexicains –, par les Houthis, qui en avaient fait un symbole de leur combat, y organisant des excursions cinq fois par semaine, réservées aux hommes. Le Premier ministre bulgare Nikolay Denkov avait déclaré mi-janvier que leur libération faisait l'objet de discussions avec les rebelles yéménites.

Des négociations sont aussi en cours concernant un navire bulgare battant pavillon maltais, le vraquier MV Ruen, attaqué le 16 décembre à l'est de Socotra. Les pirates, qui ont remis un marin blessé à la marine indienne, ont emmené le bateau et ses 17 membres d'équipage restants dans la région semi-autonome du Puntland en Somalie. « Ils sont en bonne santé », a assuré ce mardi le ministre des Transports, espérant leur libération prochaine et « la fin de telles actions barbares ».

14h30 : À Tel-Aviv, le président argentin fait part de son projet de déménager l'ambassade à Jérusalem

« Mon projet est de déplacer l'ambassade à Jérusalem-Ouest », a déclaré Javier Milei, depuis le tarmac de l'aéroport de Tel-Aviv, où il était reçu par le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz. Le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, salue cette annonce. Le nouveau chef de l'État argentin tient ses promesses, salue Israël.

13h50 : [DIAPORAMA] Les réfugiés à Rafah s’entassent dans toute portion de terre disponible, même dans de cimetières

Alors que les autorités israéliennes ne cessent de marteler leur objectif d’étendre les opérations terrestres de l’armée à la ville de Rafah, les réfugiés palestiniens s’entassent dans cette ville du sud de la bande de Gaza. Cela après avoir répondu en partie aux indications des autorités israéliennes, qui indiquaient la ville comme « sûre » et à l’abri des bombardements.

Les bombardements y sont déjà une réalité et les campements gagnent toutes les zones disponibles de la ville, du mur séparant l’enclave de l’Égypte aux cimetières.

13h40 : Selon la Croix-Rouge, 8 000 personnes ont été évacuées de l’hôpital al-Amal, encerclé par les combats et touché par des éclats d’obus

Environ 8 000 personnes ont été évacuées lundi de l'hôpital al-Amal dans le sud de la bande Gaza, encerclé par les combats, mais environ 300 autres s'y trouvent encore, dont des personnes âgées, a indiqué la Croix-Rouge mardi. Peu avant, le Croissant-Rouge avait fait état de bombardements et tirs intenses autour de cet hôpital, qui avait également été touché par des éclats d’obus.

« La situation humanitaire dans la bande de Gaza est plus que catastrophique », a déclaré un porte-parole de la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), Tommaso Della Longa, lors d'un point de presse à Genève.

« 8 000 personnes déplacées qui avaient trouvé refuge dans notre hôpital du Croissant-Rouge palestinien à Khan Younès, Al-Amal, ont quitté l'hôpital » lundi, a-t-il indiqué. « Il y a encore actuellement une centaine de personnes âgées et de personnes handicapées qui n'ont pas pu quitter l'hôpital, 80 patients et 100 membres du personnel et bénévoles. Ils sont toujours à l'intérieur », a-t-il dit.

13h25 : les Palestiniens demandent une enquête internationale après la découverte d'un possible charnier à Gaza

Les autorités palestiniennes ont demandé l'ouverture d'une enquête internationale après la découverte à Gaza d'une fosse commune contenant les corps en décomposition de détenus palestiniens qui avaient les yeux bandés et étaient menottés, a rapporté la chaîne qatarie Al Jazeera.

Au moins 30 corps ont été découverts dans des « sacs plastiques noirs » près de l'école Hamad, dans le nord de la bande de Gaza, et les autorités palestiniennes ont accusé les soldats israéliens d'avoir tué les civils « comme s'il s'agissait d'une exécution » : Les corps de détenus palestiniens étaient menottés et avaient les yeux bandés.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a demandé mercredi une enquête internationale sur ce qu'il a qualifié de « massacres » israéliens, exigeant qu'une équipe se rende à Gaza « pour découvrir la vérité et les dimensions du génocide auquel notre peuple est exposé ».

12h50 : « Une invasion terrestre à Rafah » par Israël « peut constituer un crime de guerre », prévient l'ONU

Les craintes grandissent à Rafah, au sud de Gaza. Car selon le ministre israélien de la défense israélien Yoav Gallant, la ville qui accueille désormais plus de la moitié de la population de l’enclave est le prochain objectif de l’armée israélienne, qui veut éliminer les éléments du Hamas soupçonnés de s’y trouver.

Une telle perspective inquiète de très nombreux observateurs, dont l’ONU, car la situation humanitaire y est déjà catastrophique, dans une ville qui a vu « sa population multipliée par 5 en presque 5 mois de guerre, on ne peut pas imaginer à quel point la ville est surpeuplée » : une « invasion terrestre » par l’armée israélienne pourrait devenir un massacre « dans les conditions actuelles », a prévenu mardi le porte-parole des affaires humanitaires de l’ONU Jens Laerke lors d’une conférence de presse à Genève.

12h10 : Bombardements intenses et tirs continus tout autour de l'hôpital Al-Amal à Khan Younès, à court de carburant, oxygène et fournitures médicales, selon le Croissant-Rouge

Selon le Croissant-Rouge palestinien, l’hôpital Al-Amal à Khan Younès est touché en ce moment même par des éclats d’obus, car toute la zone l’entourant fait face à de bombardements intenses et tirs continus ce mardi.

Peu avant, le porte-parole du Croissant-Rouge palestinien dans la bande de Gaza avait déclaré à la chaîne qatarie Al Jazeera que le carburant, l'oxygène et toutes les fournitures médicales étaient épuisés à l'hôpital Al-Amal de Khan Younès, ville assiégée par les forces d'occupation israéliennes depuis deux semaines.

Mohammed Abu Mosbeh a déclaré qu'environ 8 000 personnes déplacées avaient été évacuées de l'hôpital et du siège du Croissant-Rouge palestinien. « Seules 40 personnes âgées déplacées sont restées sur place, ainsi que 80 malades et blessés et 100 membres du personnel administratif et médical », a-t-il déclaré.

Vendredi dernier, le Croissant-Rouge palestinien a déclaré que les forces israéliennes avaient tué 43 personnes, dont trois de ses employés, depuis le début du siège de son siège.

11h45 : Près de 75% des bâtiments du nord de la bande de Gaza ont été détruits

Près de 75 % des bâtiments du nord de la bande de Gaza ont été détruits et 85 % de la population de l'enclave assiégée est déplacée à l'intérieur du pays, dans un contexte de graves pénuries de nourriture, d'eau et de médicaments, alors que les attaques israéliennes sur la bande de Gaza se poursuivent.

La chaîne qatarie Al Jazeera a produit une infographie en montrant l’évolution de la destruction dans l’enclave palestinienne.

11h15 : L'armée israélienne perquisitionne une usine et démolit une maison en Cisjordanie

Les forces israéliennes ont pris d'assaut une usine située entre les villes de Sarta et Qarawat Bani Hassan, à l'ouest de la ville de Salfit, en Cisjordanie occupée, et ont arrêté ses employés.

Des sources locales ont déclaré à l’agence Wafa que les troupes israéliennes ont fait une descente dans l'usine de production de thé et ont détruit ses machines.

Pendant ce temps, les forces israéliennes ont démoli une maison et émis des avis de démolition pour six autres dans le village d'al-Nuweimah, au nord de la ville de Jéricho.

Plus tôt, des raids et des arrestations dans les villes de Naplouse et de Jéricho ont été rapportés par l'agence.

11h10 : Des Lettres de menaces envoyées à deux hommes politiques du Likoud, le parti du Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahu

Selon le quotidien israélien Ha’aretz, des lettres de menaces anonymes ont été envoyées à deux députés du Likoud, Eli Dalal et Eliyahu Revivo, les avertissant qu'ils ont l'intention de « leur faire payer la tragédie dont ils sont responsables, ainsi que les membres du gouvernement », de même que « plusieurs commandants militaires qui ont ignoré les alertes concernant les préparatifs du Hamas ».

La lettre, signée par « The Israeli Revengers Organization », contenait des informations personnelles sur plusieurs ministres et députés de la coalition, ainsi que sur des membres de leur famille.

La Knesset a répondu que « l'affaire a été portée devant le responsable de la sécurité de la Knesset et sera traitée par les fonctionnaires compétents, y compris la police ».

10h40 : L’Unrwa annonce que le rapport sur les allégations selon lesquelles des employés ont participé à l'attaque du 7 octobre devrait être publié début mars

L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) s'attend à ce que son rapport préliminaire sur les allégations israéliennes selon lesquelles une douzaine de ses employés ont participé à l'attaque du 7 octobre contre Israël soit prêt au début du mois prochain, a déclaré mardi sa représentante au Liban.

Dorothee Klaus a déclaré aux journalistes au Liban que l'agence s'attend à ce que les donateurs qui ont suspendu leur financement après l'apparition des allégations révisent leurs décisions sur la base de l'enquête.

Plusieurs pays, dont les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et le Japon, ont annoncé la suspension de leur financement à l'agence après les affirmations d'Israël.

La chaîne britannique Channel 4 News s'est procurée le dossier d'Israël dans lequel sont exposées les allégations selon lesquelles le personnel de l'Unrwa aurait été impliqué dans les attaques du Hamas en octobre, mais a conclu qu'il n'apportait « aucune preuve » à l'appui de ces allégations.

10h15 : Le ministre israélien Itamar Ben-Gvir présente ses excuses après que son fils a supposé que Joe Biden est atteint d’Alzheimer

Le ministre israélien de la sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, a présenté ses excuses mardi après que son fils a laissé entendre, dans un message en ligne, que le président américain Joe Biden était atteint de la maladie d'Alzheimer.

Accompagnant une photo du président Joe Biden, Shuvael Ben Gvir avait écrit qu'il était « important de sensibiliser le public » à cette maladie cérébrale dégénérative, « qui est la cause la plus fréquente de déclin cognitif et de démence chez les personnes âgées », a-t-il publié dans message sur X, anciennement Twitter. M. Biden a 81 ans et cherche à se faire réélire, alors que ses adversaires politiques mettent de nouveau l'accent sur son âge.

Le message de Shuavel Ben Gvir a ensuite été supprimé, mais son père, membre de l’extrême-droite suprémaciste juive, a écrit sur la même plateforme que son « fils bien-aimé » avait commis une « grave erreur » et qu'il la « désapprouvait profondément ». « Les États-Unis d'Amérique sont nos grands amis et le président Biden est un ami d'Israël », a-t-il écrit en hébreu. De tels commentaires « désobligeants » n'ont pas leur place, a-t-il ajouté : « Je m'excuse pour les paroles de mon fils ».

Ces derniers jours, le ministre très controversé a lui-même critiqué Joe Biden pour ne pas avoir suffisamment soutenu Israël dans la guerre contre les militants de Gaza.

9h50 : Israël ferait pression sur Washington et l’ONU pour que l’Unrwa poursuive ses opérations d’aide à Gaza

Selon un rapport du quotidien américain Wall Street Journal, des responsables israéliens et américains affirment qu'Israël fait pression dans les coulisses sur les États-Unis et les Nations unies pour que l'Agence de secours des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) continue à jouer son rôle dans la fourniture d'aide humanitaire à Gaza. Cela alors que la crédibilité de l’agence a été sérieusement endommagée depuis des révélations montrant que certains de ses employés avaient participé aux attaques du 7 octobre perpétrées par le Hamas contre Israël

Le rapport indique qu'Israël souhaite à terme que l'agence soit réformée, ou démantelée, à la suite des allégations selon lesquelles certains employés de l'agence ont participé à l'attaque du Hamas du 7 octobre… mais seulement après la guerre.

Le WSJ rapporte qu'« une délégation israélienne s'est rendue aux États-Unis la semaine dernière pour rencontrer les hauts responsables de l'administration Biden ainsi que le chef des Nations unies António Guterres » et que, selon un fonctionnaire de l'ONU, ils souhaitaient que l'Unrwa continue à fournir de l'aide à court terme, mais qu'après la guerre, l'agence soit « profondément réformée ou supprimée ».

« Nous voulons qu'il y ait un plan d'action sur la façon de les remplacer. Nous voulons que nos partenaires internationaux réforment entièrement l'Unrwa ou proposent une alternative », a déclaré un fonctionnaire israélien au Wall Street Journal.

9h35 : Violents affrontements à Khan Younès entre la branche armée du Jihad islamique palestinien et l’armée israélienne

Les Brigades Al-Qods, branche armée du mouvement Jihad islamique palestinien, affirment avoir participé à des « affrontements violents » avec des soldats et des véhicules militaires israéliens dans la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, rapporte la chaîne qatarie Al Jazeera, citant le groupe palestinien.

Les combattants ont utilisé des roquettes antichars et des armes légères au cours des affrontements dans le centre, l'ouest et le sud de la deuxième ville de Gaza, a indiqué le groupe dans un communiqué publié sur Telegram.

Autrefois déclarée « zone de sécurité » par l'armée israélienne, Khan Younès a été le théâtre d'affrontements ces derniers jours, alors que les troupes israéliennes étendent leurs opérations dans le sud de la bande de Gaza.

9h05 : Les rebelles Houthis annoncent avoir tiré des missiles sur deux navires en mer Rouge

Les Houthis du Yémen, alliés à l'Iran, ont tiré des missiles sur deux navires en mer Rouge, ont-ils déclaré mardi, causant des dommages mineurs à un cargo qui naviguait au large de la côte de Hodeidah, au Yémen. « La première (attaque) visait le navire américain Star Nasia, tandis que l'autre visait le navire britannique Morning Tide », a déclaré le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, dans un communiqué, identifiant les navires battant pavillon de la Barbade et des Îles Marshall, respectivement, comme étant britannique et américain.

La société britannique de sécurité maritime Ambrey a déclaré qu'un cargo général battant pavillon de la Barbade et appartenant à une société britannique avait été endommagé par un drone alors qu'il naviguait au sud-est de la mer Rouge. Aucun blessé n'a été signalé. Le navire a effectué des manœuvres d'évitement et a poursuivi son voyage, a indiqué Ambrey.

Depuis la mi-novembre, les Houthis ciblent les navires commerciaux avec des drones et des missiles en mer Rouge, dans ce qu'ils décrivent comme des actes de solidarité avec les Palestiniens contre Israël dans le cadre de la guerre civile.

8h45 : Au moins 27 585 personnes ont été tuées depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, selon le ministère de Gaza

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mardi qu'au moins 107 personnes ont été tuées en 24 heures, portant le bilan total à 27 585 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. Les victimes sont en majorité des femmes, enfants et adolescents.

Le ministère de la Santé a fait état de 66 978 personnes blessées depuis le début de la guerre le 7 octobre.

8h30 : Antony Blinken rencontrera le président égyptien Abdel Fatah Al-Sissi au Caire pour parler des otages et d'une trêve

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a atterri mardi au Caire pour rencontrer le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi, alors que les États-Unis s'efforcent de faire avancer la trêve à Gaza et l'accord sur les otages avec la médiation des Égyptiens et des Qatariens.

Le chef de la diplomatie américaine a quitté Riyad peu après le lever du soleil pour ce qui devrait être une journée marathon de visites en Égypte et au Qatar, avant de s'envoler pour Israël afin de discuter des négociations sur les otages, des plans pour l'après-guerre à Gaza et de la perspective d'une normalisation des liens entre les pays arabes et Israël.

7h30 : Les forces israéliennes tuent des dizaines d'hommes armés à Gaza et en capturent d'autres, selon l'armée

Les forces israéliennes ont tué des dizaines d'hommes armés palestiniens et capturé des dizaines d'autres lors d'opérations menées dans la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, a déclaré l'armée dans un communiqué ce mardi, décrivant le sud de Khan Younès comme le point central des combats. « Environ 80 suspects ont été placés en détention à Khan Younès, dont certains sont accusés d'avoir participé à la série de meurtres et d'enlèvements perpétrés le 7 octobre dans le sud d'Israël par des islamistes du Hamas, qui a déclenché la guerre de Gaza, vieille de près de quatre mois. »

7h15 : Le porte-parole des Houthis va prononcer un discours dans la matinée

7h00 : Six membres d'une famille déplacée tués à Khan Younès

Le complexe résidentiel Hamad, dans la ville méridionale de Khan Younès, a été pris pour cible par l'armée israélienne à plusieurs reprises au cours des dernières semaines et a de nouveau été attaqué cette nuit, rapporte le correspondant d’Al Jazeera sur place. « Au moins quatre des tours résidentielles ont été rasées dans la partie ouest de la ville. Ce qui s'est passé cette nuit semble être une attaque ciblée sur l'un des appartements. Six personnes auraient été tuées, dont un enfant et une femme. Une source sur le terrain nous dit que les personnes tuées étaient des membres d'une famille déplacée qui avait trouvé refuge dans cet appartement depuis le début de la guerre (…) Les ambulances et la protection civile n'ont pas pu se rendre sur les lieux, compte tenu de l'intensité des bombardements et des tirs d'artillerie, ainsi que de la forte présence de drones d'attaque dans la zone. »

6h40 : Manifestation d’Israéliens contre l’Unrwa

6h30 : Israël va enquêter sur la mort de 12 Israéliens après le bombardement d'une maison le 7 octobre

L'armée israélienne s'apprête à enquêter sur la mort de 12 Israéliens qui ont été tués après que la maison dans laquelle ils étaient retenus prisonniers par des combattants du Hamas a été bombardée par les forces israéliennes, rapporte le journal Haaretz. Le bombardement a eu lieu dans le kibboutz Be'eri, près de Gaza, dans le sud d'Israël, le 7 octobre, jour où les combattants palestiniens se sont infiltrés en Israël et ont mené une série d'attaques qui ont coûté la vie à au moins 1 200 personnes. Les combattants du Hamas auraient tué environ 130 personnes dans le kibboutz et en auraient capturé plusieurs dans une maison, ce qui a conduit à une impasse avec les forces israéliennes. Les deux seuls survivants israéliens de l'attentat ont déclaré que la maison avait été bombardée par un char israélien. Barak Hiram, commandant de la 99e division de l'armée israélienne, devrait être convoqué dans les prochains jours pour répondre à la question de savoir s'il a ordonné l'attaque contre le bâtiment.

6h15 : L'objectif est la « défaite complète du Hamas »

Amir Ohana, président de la Knesset, a déclaré que l'objectif d'Israël restait la « défaite complète du Hamas », lors d'une réunion à la Maison Blanche lundi avec le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan. Les deux hommes ont également évoqué l'aggravation du conflit régional au Yémen, au Liban, en Irak et en Syrie. M. Ohana a déclaré que « l'axe du mal dirigé par l'Iran doit sentir la détermination du monde libre sous la forme d'un rideau de fer diplomatique et militaire ». M. Ohana, qui a également rencontré à Washington les familles des prisonniers israéliens détenus à Gaza, doit rencontrer ce mardi Mike Johnson, président de la Chambre des représentants des États-Unis.

5h55 : Plus de 76 000 personnes déplacées dans le sud du Liban

À la frontière Libano-israélienne, les affrontements ne faiblissent pas entre le Hezbollah et Israël. Plus de 76 000 personnes ont été déplacées dans le sud du Liban d’après l’Organisation mondiale des migrations. La région est quotidiennement bombardée par Tsahal. Déjà en proie à une grave crise économique, le Liban peine à prendre en charge ses déplacés. Reportage de notre correspondante Sophie Guignon à Tyr, à seulement 20 kilomètres de la frontière où sont accueillis les habitants des villages frontaliers.

5h40 : La police arrête 200 manifestants pro-palestiniens en Pennsylvanie

La police a arrêté quelque 200 manifestants pro-palestiniens lundi dans la rotonde du Capitole de Harrisburg, en Pennsylvanie. Les organisateurs de la manifestation ont déclaré qu'ils avaient été arrêtés pour défaut de dispersion, mais qu'ils avaient été relâchés peu après. Le rassemblement, organisé par Jewish Voice for Peace, Philly Palestine Coalition et Pennsylvania Council on American-Islamic Relations, protestait contre l'investissement du département du Trésor de l'État de Pennsylvanie dans des obligations israéliennes pour un montant d'environ 56 millions de dollars. Les trésoriers de l'État investissent dans des obligations israéliennes depuis plus de 30 ans, mais leur part a augmenté de 20 millions de dollars depuis le 7 octobre.

5h30 : Un navire britannique légèrement endommagé par une attaque de drone en mer Rouge

Un navire britannique circulant en mer Rouge au large du Yémen a été légèrement endommagé par une attaque de drone au cours de la nuit selon une société de sécurité et les forces américaines ont annoncé avoir frappé les rebelles yéménites. Le « côté bâbord » d'un cargo de propriété britannique et battant pavillon de la Barbade a subi des « dégâts mineurs » lors d'une attaque de drone, a indiqué la société de sécurité spécialisée dans le transport maritime Ambrey.

D'après l'agence de sécurité maritime britannique (UKTMO), une fenêtre du cargo a été « légèrement » endommagée par un tir de drone au-dessus du navire qui se situait alors à 57 milles nautiques, soit environ 105 kilomètres, à l'ouest de Hodeïda, grand port de la côte ouest du Yémen et sous contrôle des rebelles des Houthis.

Au cours de la nuit, les États-Unis ont aussi mené une nouvelle frappe contre les Houthis au Yémen, visant deux drones de surface navals chargés d'explosifs, a annoncé Commandement américain pour le Moyen-Orient (Centcom).

5h10 : Les dernières informations sur les combats avec Institute for the Study of War

5h00 : Des eaux contaminées par les eaux usées dans les rues de Gaza

L'agence humanitaire des Nations unies, OCHA, a qualifié de « profondément troublantes » les informations selon lesquelles des habitants de Gaza « entrent en contact direct avec des eaux de crue contaminées par les égouts dans les rues ». L'OCHA a indiqué dans sa dernière mise à jour qu'une station de pompage à Gaza « est actuellement inondée, ce qui risque de provoquer une crise hygiénique à proximité de la station ».

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