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Tchad: le MPS veut mettre en place une large coalition de soutien à son candidat à la présidentielle

Après avoir désigné le président de transition Mahamat Idriss Deby comme son candidat pour la prochaine élection présidentielle il y a environ un mois, le parti Mouvement patriotique du Salut - créée il y a plus de trente ans par le défunt président Idriss Deby Itno - veut créer une large coalition autour de son candidat désigné. Il a pour cela contacté plus de 100 partis politiques et autres ex-mouvements politico-militaires.

Le MPS a désigné le président de transition, Mahamat Idriss Deby, comme son candidat pour la prochaine élection présidentielle.
Le MPS a désigné le président de transition, Mahamat Idriss Deby, comme son candidat pour la prochaine élection présidentielle. © AFP
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Le Mouvement patriotique du Salut (MPS) qui a dirigé le Tchad pendant plus de trois décennies veut ratisser large. Son secrétaire général Mahamat Zene Bada a contacté plus de 120 partis politiques et mouvements politico-militaires qui étaient regroupés dans la Coalition pour le « Oui » au référendum constitutionnel du 17 décembre dernier. Son objectif, « créer une large coalition autour du candidat que nous avons désigné comme notre champion », explique-t-il.

Le premier contact a eu lieu lundi dernier. Une équipe dirigée par un cadre du MPS a alors été mise sur pied pour préparer « un projet de déclaration commune de soutien au candidat du MPS ». Il doit être soumis pour adoption ce vendredi 16 février à tous « ses alliés politiques », selon une invitation signé par Zene Bada.

Le parti du Premier ministre Succès Masra dit ne pas être concerné. De son côté, l'UNDR de l'ex-Premier ministre et aujourd'hui médiateur de la République, Saleh Kebzabo, lui, a décliné l'invitation. Pour sa part, le leader de l'Alliance Victoire, Théophile Bongoro, estime que « la méthodologie choisie par le MPS pose problème ». « Il faut d'abord que son candidat Mahamat Idriss Deby dise qu'il a accepté son investiture, on ne va pas soutenir le vent ! », a-t-il lancé, alors le président du FPL, Takilal Ndolassem, promet de signer des deux mains.

D'autres politiques enfin accusent le MPS d'« avoir pris les devants dans le soutien au président de transition », pour tenter « de perpétuer sa mainmise sur l'État » tchadien. Des critiques que Zene Bada balaie d'un revers de main.

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