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Union européenne: le congrès du PPE, première épreuve de vérité pour Ursula von der Leyen

Bucarest, la capitale de la Roumanie, accueille mercredi 6 et jeudi 7 mars le Congrès du Parti populaire européen (PPE), premier groupe politique au Parlement européen, qui regroupe des partis de la droite et du centre, notamment la CDU allemande et les LR français. Un rendez-vous en forme de test pour la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, explique l'envoyé spécial de RFI, Pierrick Bonno.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à Kiev le 24 février 2024.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à Kiev le 24 février 2024. REUTERS - ALINA SMUTKO
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Quel est l’enjeu de ce congrès, à trois mois des élections européennes ?

Officiellement, il s’agit de définir une ligne commune entre les 42 partis du PPE en vue de la prochaine législature. Mais en coulisses, c’est du bilan et du projet d’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission sortante et qui a toutes les chances de rempiler cet été, dont il va être question. Chaque parti va tenter de peser sur la feuille de route de son probable deuxième mandat.

Ursula von der Leyen est loin de faire l’unanimité au sein du PPE ?

On reproche souvent à « VDL », comme on la surnomme à Bruxelles, d’être trop verticale dans ses prises de décisions. Mais c’est surtout son bilan qui fait grincer des dents la droite française et, dans une moindre mesure, les Polonais, les Slovènes ou encore les Espagnols. Les LR ont déjà annoncé qu’ils ne soutiendront pas sa candidature. Ils n’ont pas supporté que la dirigeante s’affiche l’été dernier au campus de rentrée de Renaissance, le parti d’Emmanuel Macron. C’est d’ailleurs le président français qui avait poussé sa candidature, in extremis, il y a cinq ans.

Mais sauf énorme surprise, Ursula von der Leyen sera quand même adoubée par le PPE jeudi matin ?

Oui, car pour le moment, seuls les 8 eurodéputés LR s’opposent formellement à son deuxième mandat. Et puis surtout, Ursula von der Leyen n’a aucun concurrent en face d’elle au sein du PPE, ça simplifie les choses. Une fois désignée par les siens, la course d’obstacles ne sera pas terminée pour autant pour elle. Il faut encore que le PPE arrive en tête en juin prochain – les sondages le prédisent. La reconduction de « VDL » devra ensuite être validée par les chefs d’État et de gouvernement. Rien ne les empêchera alors de sortir de leur chapeau un autre nom, comme ils l’avaient fait il y a cinq ans. Enfin, dernière étape dans ce long processus : un vote, à la majorité au Parlement européen, dans le courant de l’été. Et rien n’est gagné.

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