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Revue de presse des Amériques

À la Une: aux États-Unis, la républicaine Nikki Haley jette l’éponge

Nikki Haley se retire de la course à la présidentielle américaine.
Nikki Haley se retire de la course à la présidentielle américaine. © Reba Saldanha / AP
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La candidate républicaine a pris sa décision suite au « Super Tuesday », où elle n’a réussi à remporter qu’un État, le Vermont, face à Donald Trump qui a raflé tous les autres. En Une du New York Times et du Washington Post, quasiment la même photo, à une ou deux secondes d’intervalle : celle de la républicaine quittant le podium où elle a annoncé son retrait. « Nikki Haley n’a pas apporté son soutien à Donald Trump, le mettant au défi de gagner les républicains modérés qui la soutenaient », écrit le New York Times en légende. De fait, estime le Washington Post, « Trump a besoin des électeurs de Haley pour retourner à la Maison Blanche » : le quotidien rappelle qu’en 2022, « les habitants de Pennsylvanie ont montré, lors de l’élection, qu’ils étaient prêts à voter pour un démocrate si le candidat républicain ne leur plaisait pas ». Et en novembre, assène le Washington Post, « des millions d’Américains vont devoir choisir entre deux candidats qui ne leur plaisent pas ».

Mais si Donald Trump a besoin des électeurs de Nikki Haley, « les gestes d’union, ce n’est pas son style », écrit le Wall Street Journal, qui rappelle que mercredi matin, il a « de nouveau inutilement attaqué la républicaine », alors qu’avant son retrait, deux sondages la montraient gagnante face à Joe Biden avec largement plus de marge que Donald Trump. Et, note The Hill, des sondages au sortir des urnes ont montré que dans plusieurs États, un nombre important de soutiens de Nikki Haley n’étaient pas très motivés pour voter Donald Trump en novembre. Ce qui, écrit le site d’information, « donne de l’espoir aux démocrates rendus inquiets par les faiblesses de Joe Biden : ils se disent que Trump va avoir du mal à unifier les républicains et gagner le soutien nécessaire pour battre Joe Biden ». En restant aussi longtemps dans la course, analyse Politico, Nikki Haley a donné à Joe Biden et ses alliés « une carte des plus grandes faiblesses de Donald Trump pour ce qui est de la présidentielle ». Le camp Biden, écrit le site d’information, essaie d’ailleurs d’attirer les donateurs de Nikki Haley.

L’Alabama protège les fécondations in vitro

Aux États-Unis, l’Alabama a promulgué une loi pour protéger les fécondations in vitro. Mi-février, la Cour suprême de l’Alabama avait estimé que les embryons congelés étaient des enfants et que leur destruction pouvait entraîner des poursuites judiciaires. Ce qui avait, rappelle The Hill, amené trois grandes cliniques de fertilité à arrêter, au moins temporairement, leurs opérations. Du coup, écrit le site AL.com, les députés de l’État ont tout fait pour mettre en place le plus rapidement possible l’immunité permettant aux cliniques de proposer à nouveau leurs services. La loi a été adoptée à une écrasante majorité, 81 voix contre 12 à la Chambre et 29 contre un au Sénat, note USA Today.

La gouverneure Kay Ivey, qui a signé la loi ce mercredi, avait été très claire sur le fait qu’il fallait protéger la fécondation in vitre, rejoignant, souligne le Washington Post, des républicains de tout le pays qui défendaient ce traitement et se distançaient de la décision de la Cour suprême locale de considérer les embryons comme des personnes. Ces réactions « outrées », écrit le quotidien dans un éditorial, « permettront peut-être – croisons les doigts – de contrecarrer les tentatives de certains pour aller encore plus loin que la Cour suprême des États-Unis dans sa limitation de la liberté reproductive ».

Au Canada, Michael Spavor met fin à ses poursuites contre Ottawa

En 2018, et pendant trois ans, le Canadien Michael Spavor été emprisonné en Chine « dans des conditions très dures », rappelle le Globe and Mail. Et, écrit le quotidien anglophone, « ​​​​​​​le gouvernement fédéral a conclu un accord de compensation de plusieurs millions de dollars avec lui » : selon Radio-Canada, écrit La Presse, il a reçu un chèque de 7 millions. Car Michael Spavor, rappelle le Globe and Mail, menaçait de poursuivre Ottawa et celui qui avait été emprisonné avec lui, Michael Kovrig : il l’accusait d’être en partie responsable de sa détention parce qu’« ​​​​​​​il avait fourni au diplomate canadien des renseignements sur la Corée du Nord, où il brassait des affaires ». Michael Kovrig, comme le gouvernement canadien, avait « ​​​​​​​vigoureusement nié toute activité d’espionnage ».

Les émissions des gaz à effet de serre des entreprises américaines à la loupe

Aux États-Unis, les sociétés cotées à Wall Street vont être obligées de communiquer des données sur leurs émissions de gaz à effet de serre ainsi que sur leur exposition aux risques climatiques – en vertu d’un nouveau règlement adopté hier par le régulateur américain des marchés financiers, la SEC. Un règlement, écrit le Wall Street Journal, critiqué depuis longtemps par des entreprises et des députés républicains qui affirment que la SEC dépasse ses prérogatives. Le règlement aura été retardé d’un an – des groupes industriels menaçaient de poursuites en justice, raconte le Washington Post.

De fait, le règlement est au final « beaucoup plus faible que prévu », titre le New York Times. Car contrairement à ce qui était prévu à l’origine, écrit le Wall Street Journal, les entreprises n’auront pas à communiquer certaines émissions indirectes, « notamment celles provenant de leurs chaînes d’approvisionnement et de l’utilisation par leurs clients de leurs produits, comme le charbon ou le pétrole brut. »

Pour autant, estime le Washington Post, « il s’agit de l’une des mesures les plus ambitieuses prises par le gouvernement fédéral pour inciter les entreprises à rendre des comptes en matière de climat, à un moment où nombre d’entre elles adoptent des positions neutres où sont accusées par des investisseurs activistes d’exagérer leurs réalisations en matière de climat. »

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