FACHOSPHEREUne ex-candidate de Civitas se dit «tolérante» avec les «nazis»

Calais: Une ex-candidate aux législatives se dit «tolérante» avec les «nazis»

FACHOSPHERELa phrase est lâchée par une professeure de français...
Le 20 octobre 2013, des militants de CIVITAS manifestent à Paris contre la christianophobie  dont le France serait victime.
Le 20 octobre 2013, des militants de CIVITAS manifestent à Paris contre la christianophobie dont le France serait victime. - VINCENT WARTNER / 20 Minutes
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Une ancienne candidate de Civitas (extrême droite catholique) a affirmé que ça ne la « dérange (ait) pas » que des gens se disent « nazis », se présentant comme « très tolérante », lors d’une rencontre récente organisée par le journal identitaire Synthèse nationale. Dans son discours prononcé le 14 octobre et repéré par le quotidien Nord Littoral, Marie-Jeanne Vincent, professeure de français à Calais, fustige « les gauchistes qui ont toujours tendance à nous (la droite nationaliste) dévaloriser ».

« La méthode "antifa" est toujours la même : la calomnie, la diffamation, le mensonge, faire peur, faire parler les idiots utiles et enfin vous traitez de nazi », a-t-elle développé lors d’une allocution à Rungis (Val-de-Marne), mise en ligne sur le site du journal qui organisait cette « 12e journée de Synthèse nationale ». « Après, vous êtes nazis si vous voulez, moi ça me dérange pas, je suis très tolérante », a-t-elle poursuivi en riant.

Elle veut contrer « une machine de guerre »

L’ancienne candidate de Civitas, qui avait recueilli 0,34 % aux législatives de 2017 dans le Pas-de-Calais, a appelé le public à consulter et écrire pour le site « nousommespartout.fr », créé pour contrer « une machine de guerre », celle des « médias officiels et aux ordres ». Le but, poursuit-elle, est de « dénoncer les choses avec des mots choisis ».

« La langue française est assez riche en euphémismes, en métaphores, en allégories pour pouvoir dire les pires horreurs que vous avez envie de dire sans tomber sous le coup de la loi Fabius-Gayssot », a-t-elle précisé, en référence à la loi de juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe.

Elle regrette par ailleurs ne pas avoir pu nommer ce site « Je suis partout », comme le journal antisémite des années 1930 de Robert Brasillach et Pierre-Antoine Cousteau. Un « très grand magazine », selon elle, dans lequel il y « avait de l’humour, de l’information, des choses artistiques » et dont le « titre a été interdit lors », dit-elle « de l’invasion en 1944 ».

Marie-Jeanne Vincent, qui se présente sur sa page Facebook comme membre du Parti de la France, de Carl Lang, n’avait pas pu être jointe ce samedi à la mi-journée par l’AFP.

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