Ibrahim Maalouf condamné à quatre mois de prison avec sursis pour agression sexuelle

Le trompettiste aurait embrassé une collégienne.

 Le musicien était jugé pour avoir embrassé une collégienne.
Le musicien était jugé pour avoir embrassé une collégienne. AFP

    Il a été jugé devant le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne). Le trompettiste Ibrahim Maalouf a été condamné ce vendredi à quatre mois de prison avec sursis pour agression sexuelle.

    En 2013, le musicien avait embrassé une collégienne dans son studio d'enregistrement. La jeune fille, à l'époque âgée de 14 ans et scolarisée en troisième, était en stage d'une semaine dans le studio d'Ivry-sur-Seine d'Ibrahim Maalouf, alors âgé de 33 ans. Le musicien aurait reconnu un « acte unique » qu'il avait « immédiatement regretté » selon le parquet.

    Après le jugement, Ibrahim Maalouf a assuré sur Twitter qu'ils avaient apporté lors de l'audience « les preuves qu'elle mentait et changeait de version dès que ça l'arrangeait », se demandant s'il devait «arrêter d'être sympa » avec ses fans.

    Les parents avaient fait un signalement un an après les faits auprès du parquet de Montpellier (Hérault) où ils résidaient avec leur fille. Une enquête a été ouverte, débouchant sur le placement en garde à vue en janvier 2017 d'Ibrahim Maalouf.

    Maalouf va faire appel

    Le tribunal a également condamné l'artiste à une amende de 20 000 euros. Lors de l'audience début novembre, le procureur avait requis six mois d'emprisonnement avec sursis. L'artiste, qui était présent à l'énoncé du jugement, a toujours nié toute agression sexuelle, plaidant le « dépit amoureux » d'une jeune fille qui n'aurait pas supporté d'être éconduite.

    Sur Europe 1, le trompettiste s'est dit «scandalisé» par cette condamnation, et a annoncé qu'il allait faire appel. L'audience, a-t-il commenté, « a été une humiliation, du début à la fin ». « Il va falloir encore que je me batte pendant un an ou plus. Il est hors de question qu'on reste là-dessus », a-t-il assuré.