« Comment avez-vous trouvé l'ambiance ce samedi lors du double ?
Ça fait quelques mois qu'on sait que c'est la dernière vraie Coupe Davis. Deux mois qu'on sait qu'on va avoir l'opportunité de jouer à la maison. Ça a été un long débat, on n'a pas été entendu mais ça n'enlève rien au plaisir, à la joie, l'excitation de jouer un match dans une salle pareille. Un match comme ça, ils n'en auront plus jamais de leur vie. C'est magnifique, précieux, extraordinaire dans une atmosphère incroyable. On va essayer de vivre un moment fort.
Vous avez pleuré pendant la Marseillaise avant le match, pourquoi ?
C'est la première fois que ça arrive, il y a des choses qui sont remontées. Je me suis dit que c'était peut-être la dernière fois que je la chantais. Ma mère (morte en 2012, ndlr) était aussi très fière que je sois capitaine de l'équipe de France. Tout ça est remonté.
« Continuer la bagarre »
Savez-vous qui vous allez aligner dimanche en simple ?
Je ne vois aucune bonne raison de vous dire comment je vais composer mon équipe demain (dimanche, ndlr). Pas une seule. Même si je vous adore. Je peux vous le dire mais si vous jurez de ne rien dire à personne (rires). Je dois y penser, il y a beaucoup de questions. On verra demain, une heure avant le premier match.
Est-ce que Jo-Wilfried Tsonga, touché lors de son simple, sera capable de tenir sa place ?
On verra. Jo a eu une petite alerte hier en fin de match. Il a joué trois jeux tout en étant un peu handicapé. Il n'a pas joué aujourd'hui (samedi, ndlr), il a eu des soins.
Par rapport à vendredi, vous croyez plus au titre ?
Carrément. Vendredi, on s'est pris une bonne claque. On s'est pris trois sets à zéro deux fois. À l'intérieur de moi et de l'équipe, il y avait cette envie de ramener un point pour jouer dimanche, continuer la bagarre. C'est un bonheur d'avoir assisté à cette victoire et de pouvoir être là pour les gens qui ont un billet et pourront voir un vrai match de tennis. »