Route du rhum 2018 : François Gabart, deuxième de la course, a répondu à vos questions

Battu in extremis par Francis Joyon après avoir fait la course en tête tout au long de la transatlantique, le skippeur du trimaran « Macif » vous a répondu mardi.

Il lui aura manqué huit minutes et sept secondes. Après avoir fait la course en tête tout au long de la transatlantique, François Gabart s'est fait doubler dans les derniers instants de la Route du Rhum par Francis Joyon. Deuxième de la célèbre transatlantique qui célèbre cette année ses 40 ans, le skipper du maxi-trimaran Ultime Macif est dans les locaux du Monde pour répondre à vos questions ce mardi. 

Tour final de la Guadeloupe, classement de l'épreuve, Route du Rhum 2022, programme à venir des Ultimes... nous aborderons ces questions avec le skipper du bateau Macif. 

Rendez-vous à 12 heures 

Et en attendant, n'hésitez pas à poser vos questions en avance. 

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Le Monde le 27 novembre à 13h26
Le tchat avec François Gabart est désormais terminé. Merci à toutes et à tous pour vos nombreuses questions.
Le Monde le 27 novembre à 13h25
Un bateau volant est il encore un bateau ? Si il n y a plus vraiment de contavt avec l eau on est presque qur un objet volant en rase motte non ?

-Nico59
C'est quelque part un abus de langage, car nos appendices, les fameux foils, restent toujours en contact avec l'eau. C'est donc bien un bateau. Mais qui ne se sert plus d'Archimède mais de la portance dynamique, comme un avion. Faut-il changer le nom de nos bateaux ? Je vous laisse y réfléchir.  
Le Monde le 27 novembre à 13h23
Que pensez-vous de la course et de l'échouage d'Alex Thomson?

-Le gypaëte barbu
Alex a fait une course fabuleuse et exploité tout le potentiel de son bateau. Il a probablement repoussé ses limites humaines comme jamais. Le manque de sommeil et la fatigue l'ont dépassé dans les dernières heures de course. C'est terrible pour lui et son magnifique bateau. Néanmoins, dans son malheur, il a eu la chance, à quelques centaines de mètres près, son échouage aurait pu avoir des conséquences bien plus dramatiques. Il arrive malgré tout à couper la ligne d'arrivée, ramener son bateau à bon port, et terminer sur le podium. Bravo à lui. 
Le Monde le 27 novembre à 13h19
existe-t-il une course qui suive non pas une latitude, mais une longitude (en gros une course qui passerait par les 2 pôles) ? (je ne crois pas). Si "non", au vu des nouvelles technos, de vos bateaux de feu, etc., une course de ce genre pourrait elle être envisageable à plus ou moins long terme ?

-lilian
J'ai dîné hier soir avec Mike Horn, je pense que c'est la meilleure personne pour répondre à cette question, lui qui a fait le tour du monde le long de l'équateur. Je lui en parlerai la prochaine fois que je le rencontre ;)  
Le Monde le 27 novembre à 13h18
Vous avez fait partie des rares marins qui ont annoncé leur engagement au côté de L'aquarius qui vient en aide aux migrants qui risquent leur vie pour traverser la Méditerranée. Pouvez-vous nous en dire davantage sur cet engagement ?

-Roof
J'ai rencontré les équipes de SOS Méditerranée en 2016 lorsque nous avons tenté le record de la Méditerranée. C'est assez terrible de savoir qu'une telle tragédie humaine existe si près de nous. L'assistance à personnes en danger est un devoir universel qui prend une dimension particulière chez les marins. Car l'entraide entre nous est régulière. Je soutiens donc l'action de l'Aquarius, je suis conscient qu'on ne peut pas résoudre l'ensemble du problème, mais si on peut déjà sauver des vies, pourquoi s'en empêcher ? 
Le Monde le 27 novembre à 13h15
Bonjour,Merci de repondre à nos questions,Quels roles peuvent prendre les skippe.r.eues.s pour la preservation des océans? Merci!

-Cidra
On a la chance de jouer avec les éléments naturels, le vent, la mer, les vagues. Nous sommes aussi témoins malheureux de la dégradation de notre planète. On se doit d'agir pour préserver cet environnement. L'action #OceanAsCommon portée par Catherine Chabaud et ses équipes, qui a été soutenue par la Route du rhum, est un bel exemple  de l'énergie positive pour préserver ce bien commun que sont les océans. 
 
 
Le Monde le 27 novembre à 13h12
Quel est l'avantage d'avoir un cockpit fermé ?

-Marie
L'idée est d'être protégé du vent apparent et des paquets de mer. Il faut comprendre qu'on peut naviguer au près à plus de trente noeuds (50 km/h) dans un vent de la même force. Cela signifie qu'on a une vitesse de rencontre de plus de 100 km/h avec les éléments. C'est difficile dans ces conditions de garder les yeux ouverts dans ces conditions
 
Il ne faut jamais oublier, aussi, que ces bateaux peuvent chavirer. On en a eu malheureusement l'exemple avec Banque populaire. L'idée d'avoir un cockpit fermé permet d'avoir l'équipage en sécurité lors d'un chavirage. 
Dans les courses en solitaire, est ce que vous vous attachez lorsque vous sortez sur le pont?

-yobon
 Evidemment. On prend toutes les mesures de sécurité quand on manœuvre sur le pont. A savoir gilet, harnais, et le matériel de sécurité : balises de survie, flash-light, fluorescine (la poudre fluo de dans Top Gun ;) Pour m'équiper, tous le matériel est prêt dans le cockpit, et il me faut quelques secondes pour l'enfiler. 
 
Le Monde le 27 novembre à 13h07
En voyant les dégâts sur l'ensemble de la catégorie Ultim, est-ce que le projet Brest Ocean est compromis ou pas du tout ?

-@Sosialawen
On peut dire qu'il y a évidemment des discussions en cours sur le planning des années à venir. Il est trop tôt pour en parler, mais on a la chance d'avoir des échanges très constructifs entre skippers et armateurs. Brest Oceans aura lieu, c'est une certitude. Reste à trouver le meilleur timing, et on fera tout en bonne intelligence, d'une manière collective pour prendre la meilleure décision.  
Le Monde le 27 novembre à 13h05
Si les sports mécaniques justifient leurs existences et leurs budgets par l'aspect laboratoire des véhicules, sur lesquels sont développées des solutions techniques pour le futur (les freins à disques en sont un exemple parmi d'autres). Quel est l'intérêt de développer des bateaux comme les vôtres ? J'ai l'impression que cette "passion" strictement française n'a pour seul but que d'être un support de communication.

-Ermiloff
La course au large en solitaire est une spécialité française. Et tout le travail que l'on fait sur nos bateaux permet de nourrir tout un secteur industriel dans la construction navale. Et on peut être fiers de ce secteur en France, qui est clairement un leader mondial. 
 
Pour donner un exemple très concret, les coureurs au large sur la Route du rhum dans les années 1980 ont travaillé au développement d'un pilote automatique qui à l'époque était réservé à une élite. Mais grâce à tout ce travail, tous les bateaux de plaisance aujourd'hui peuvent utiliser cette technologie. N'est-il pas génial de pouvoir laisser la barre à un pilote quand on est en croisière en famille ? 
 
Le vol, qui est en effet aujourd'hui restreint à une élite, sera j'en suis persuadé, généralisé à tous les bateaux dans les décennies qui viennent. Cela commencera probablement sur les petites embarcations, ce qui crée déjà un bouleversement notable en planche à voile, en kite et en surf. Demain, ça le sera pour tous les bateaux de plaisance. Le transfert technologique est en cours. 
 
Le Monde le 27 novembre à 13h00
Pourquoi avez-vous lancé la construction d'un nouveau bateau? Celui-ci parait quasiment imbattable. Quelle est votre sentiment face à la destruction du bateau d'Armel?

-Tomtom
IL faut comprendre qu'on a des projets sur du très long terme avec la Macif. Le bateau actuel a été lancé en 2013, il reste en effet extraordinaire et très performant, mais la question aujourd'hui est de savoir à quoi ressembleront les bateaux dans cinq-six ans et j'espère que le nouveau bateau répondra parfaitement à cette problématique. 
 
Concernant Armel, c'est terrible. Les images de son bateau cassé font mal au coeur. C'est des milliers d'heures de travail, l'énergie de toute une équipe pendant des mois, et c'est affreux de voir un bateau blessé, presque mort. 
Sans trahir de secrets, à quoi ressemblera à peu près votre prochain bateau?

-Thibaut
 C'est difficile à dire, car on est seulement au début de la construction. Il reste encore plein de choses à concevoir et à imaginer. Ce que je peux affirmer, c'est qu'il ira encore bien plus loin dans le vol et sera très innovant. 
 
Le Monde le 27 novembre à 12h56
Avant l'entame de la course, à Saint Malo, vous nous parliez de la "sensation fabuleuse" que vous ressentiez quand votre bateau s'élève sur ses foils et s'envole. Avez-vous pu ressentir ces sensations au cours de cette course ?
 
J'ai pu les ressentir du départ jusqu'à Ouessant, sur les cinq-six premières heures. C'étais assez fabuleux et génial. J'espère que les images du départ vous ont plu, et je suis ravi qu'on ait pu partager ce chouette moment. Mais malheureusement la suite de la course a été plus difficile en termes de sensations car j'avais ce bateau amputé de ses appendices, et qui ne pouvait pas exprimer pleinement ses performances. Et si j'ai une seule frustration sur cette course, c'est ça, de ne pas avoir pu voler plus longtemps au large. 
 
Le Monde le 27 novembre à 12h53
Bonjour,Pour faire ces courses dingues et passionnantes, j'imagine qu'il faut un entrainement de haut niveau. Comment faites- vous par exemple pour vous preparer à la gestion du sommeil, de la fatigue?Bravo en tout cas!

-Cidra
C'est en effet pas simple de se préparer à ces problématiques de sommeil.  La meilleure chose reste la pratique, à savoir aller sur l'eau et gérer d'une manière optimale le repos sur le bateau. 
 
En tribord amur, sur le bord où je n'avais pas de safran, le bateau était plus difficile à contrôles. Donc il fallait que je sois encore plus vigilant et concentré sur l'équilibre du bateau. Ce qui fait que j'ai dormi d'un sommeil encore plus léger, car il fallait que je sois capable de choquer les écoutes en quelques dixièmes de secondes quand le bateau commençait à gîter un peu trop.  
 
 
Le Monde le 27 novembre à 12h51
Les problèmes techniques qui ont touché le bateau ont évidemment du changer la stratégie de course. À partir de ce moment, était-il question de maintenir l'avance sur Francis en temporisant ou bien de continuer malgré tout de creuser l'écart ?

-ND
Le seul et unique objectif est d'aller le plus vite possible en Guadeloupe. Et si les conditions météo me permettaient de creuser, je le faisais. Et si elles ne le permettaient plus, j'essayais de tenir. mais en aucun cas, il n'y a de place à la temporisation.  
Le Monde le 27 novembre à 12h49
La victoire du bateau de Francis Joyon est elle selon vous une remise en cause des nouvelles catégories d'ultimes sur certaines courses ?

-JBB
Pas du tout. C'est une certitude que l'avenir se fera sur des bateaux volants. Francis le dit lui-même. C'est plutôt une histoire de timing, et force est de constater qu'en novembre 2018, il était préférable d'avoir un bateau plus vieux et parfaitement fiabilisé. Il faut bien comprendre qu'on a fait des progrès en terme de performances considérables ces derniers mois. Et qu'on ne peut pas vivre une rupture technologique pareille et ce type d'innovation sans faire de temps en temps des erreurs. C'est un sport mécanique, on progresse en permanence, on fait deux pas en avant, un pas en arrière. Mais on va toujours de l'avant
 
Armel Le Cleac'h a renversé son bateau, Sébastien Josse a subi de graves avaries, tout comme Thomas Coville. Par rapport à ce dernier, comment étaient les votres ? Et avez-vous envisagé à un moment de faire escale pour réparer votre trimaran ? Autre question, comment expliquez-vous tous ces accidents ? Manque de fiabilité ? Pas de chance ?

-Foehn
Faire escale aurait été inutile dans le sens où la réparation d'un foil ou d'un safran demanderait des mois de travaux. 
 
Même si les conditions de mauvais temps n'ont pas duré très longtemps, elles ont été assez extrêmes et suffisantes pour causer des dégâts importants.
 
Le Monde le 27 novembre à 12h45
Les autres concurrents ont subi des avaries à ce moment. Et toi, tu n'as pas communiqué sur les tiennes. Pourquoi ?
 
Vu que mes avaries ne m'empêchaient pas d'avancer, je ne pouvais pas me permettre de donner une information aussi stratégique à mon adversaire - très vite, ça a été Francis - car il aurait pu adapter sa stratégie en fonction des problèmes que j'avais. C'est comme si un joueur de tennis ne pouvait plus jouer sur son revers, et le disait à l'adversaire. Il ne peut pas se le permettre. 
 
C'est hyper difficile lors de la course, de communiquer. Je n'aime pas trop cet exercice, parce que j'aime bien partager ce que je vis. Mais là, à cause de la compétition, tu es obligé de mentir. Tu as de bonnes raisons pour ça, mais ça n'est pas agréable. Et même pour envoyer les photos et les vidéos, il fallait faire attention à ne pas avoir le foil ou le safran dans le plan. 
Le Monde le 27 novembre à 12h42
Bonjour et bravo pour votre course. Pouvez-vous nous raconter dans quelles circonstances vous avez perdu votre foil et votre safran ? Et l'importance que ça a eu sur votre fonctionnement et votre navigation.

-Whale
C'était la première nuit dans le golfe de Gascogne, dans du vent fort mais surtout une mer assez creuse. C'est à peu près au même moment que Gitana casse son flotteur au vent. J'ai donc le système d'accroche du foil tribord qui s'est rompu et je l'ai perdu. Quelques minutes plus tard, le safran babord a cassé, et je me suis retrouvé avec un bateau qui n'était plus du tout à son plein potentiel. 
 
A ce moment, je me dis "est-ce que moi et le bateau, on est en sécurité ?" La réponse était assez simple, le bateau continuait à flotter, et je pouvais le diriger. Ensuite, la question de continuer la course et d'arriver en Guadeloupe s'est posée. Assez vite, je me suis rendu compte que je pouvais le faire avec un niveau de sécurité suffisant. La dernière question qui me taraudait, c'était de savoir si je pouvais continuer à être performant et jouer la victoire. 
 
La seule façon de répondre à cette question était de tenter et d'essayer. 
Le Monde le 27 novembre à 12h38
 
L'arrivée nocturne change-t-elle la donne ?

-Narnia sur mer
 Oui, quelque part. Car quand je suis arrivé en Guadeloupe, on était de jour. Ce n'est pas simple de naviguer sans vent, mais de jour, on arrive à voir certaines risées à la surface de l'eau qu'on ne peut plus oir la nuit. C'est plus difficile d'arriver à contrôler un adversaire parce qu'on ne peut pas le voir en direct sauf à la toute fin. Et à ce moment là, ça ne m'arrangeait plus. Dans les dernières minutes, s'il n'avait pas pu me voir, ça m'aurait arrangé. 
 
 
 
Le Monde le 27 novembre à 12h35
Comment faites-vous pour rester si fair-play avec Francis Joyon, même après une défaite dans les derniers instants, et j'imagine très décevante ?

-Fabien
J'ai été battu à la régulière. Francis a fait une super belle course, il a joué les cartes qu'il avait de très belle manière, à savoir donner le maximum d'un bateau plus ancien mais parfaitement fiabilisé. Et s'il y a un côté aléatoire au niveau météo sur le tour de la Guadeloupe, je fais de la régate depuis plus de trente ans maintenant, et ce n'est pas la première fois que je gagne ou perds des courses avec un peu de réussite.  C'est le jeu, et il faut l'accepter. 
 
Mais pour moi, cette course elle aurait pu s'arrêter la première nuit. Pour moi, c'"tait déjà une belle victoire d'arriver à bon port avec un bateau très fatigué. Et je me suis accroché à cette petite victoire, d'arriver à bon port. C'est peut-être bête, mais je m'étais fixé comme objectif d'essayer d'arriver et de tout donner jusqu'au bout. Et si je n'ai pas de regrets, c'est que je me suis battu jusqu’au bout. J'étais tellement vidé à l'arrivée, c'est que j'avais tout donné. 
Le Monde le 27 novembre à 12h32
Bonjour François, que s'est-il passé sur le dernier bord qui te coûte la victoire ? Quel sentiment à ce moment là ? Un grand bravo pour ta course.

-ND
Ce qui est assez étonnant, c'est que je me fais doubler dans le canal des Saintes sans m'en rendre compte. C'était la nuit, je ne voyais pas Francis, on avait un système de radar qui ne fonctionnait pas (à cause de la montagne). Quand il est réapparu sur mon radar, il m'avait doublé, et avait pas mal d'avance. 
 
Je suis passé en quelques secondes du chassé au chasseur. C'était assez terrible parce que j'étais en tête depuis sept jours, mais je n'avais pas vraiment le temps d'y penser. Car il me restait quelques minutes pour tenter quelque chose pour passer en tête. Je n'avais plus rien à perdre, parce que j'avais perdu. Il me restait à essayer d'attaquer jusqu'au bout pour retenter de le doubler d'ici l'arrivée. 
 
L'état d'esprit était différent, le côté un peu joueur est revenu. Avant, j'étais dans le contrôle. Il fallait tenter quelque chose.
 
 
A quelques minutes, on est côte à côte, mais il reste dans une position d'avantage. Je suis super près, mais il reste devant et il ne fait pas d'erreur jusqu'au bout. Je tente quelques chose sur la fin, mais ce n'est pas suffisant. Et il coupe l'arrivée devant mois après plus de 5 000 km de course.
Le Monde le 27 novembre à 12h26
Bonjour François Gabart. Bienvenue au Monde, et merci de nous rendre visite. Une première question, en attendant celles de nos lecteurs ? Comment vous sentez-vous, quinze jours après cette arrivée haletante de la Route du rhum ? Avez-vous bien récupéré ? Et digéré le déroulement de l'arrivée ? 
 
François Gabart : Oui, je suis bien arrivé. Une transition un peu brutale hier, puisqu'il y a trente-six heures, j'étais sur une plage antillaise en maillot de bain. Heureusement, ce matin, il y a du soleil à Paris. 
 
Ma récupération a commencé, mais il va falloir plusieurs semaines pour rattraper mes heures de sommeil. C'était bien d'avoir calé ce tchat pas trop tôt le matin, j'ai eu le temps de faire la grasse mat et de gérer le jet lag. 
 
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