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Quel que soit le scénario de sortie de l'Union européenne (UE), le Brexit va faire entrer l'économie britannique dans une zone de fortes turbulences. C'est l'avertissement lancé mercredi 28 novembre par le gouvernement anglais dans un rapport qui souligne que l'accord négocié par Theresa May limitera, lui, les dégâts.
Alors que le vote des députés britanniques le 11 décembre sur l'accord scellé par la Première ministre dimanche avec les 27 autres pays de l'UE s'annonce loin d'être gagné pour Mme May, le rapport pointe du doigt qu'une sortie sans accord amputerait le produit intérieur brut du Royaume-Uni de 9,3 % en 15 ans.
« Quitter l'UE aura un coût »
L'accord trouvé par Mme May, décrié, y compris par le Parti conservateur de la Première ministre, coûtera, lui, 3,9 % au PIB du pays, dans l'hypothèse où le Royaume-Uni conclurait tous les accords de libre-échange qu'il espère, affirme le rapport de 83 pages. Le document souligne toutefois que tous ces chiffres doivent être pris avec des pincettes « en raison des incertitudes inhérentes à ce type d'analyse économique ».
Lire aussi Brexit : après avoir convaincu Bruxelles, Theresa May face aux siens
« D'un point de vue purement économique, quitter l'UE aura un coût. [...] Ce que la Première ministre essaie de faire, c'est minimiser ce coût », a affirmé en début de matinée le ministre des Finances Philip Hammond sur la BBC Radio 4. Le gouvernement ne donne pas de chiffres concrets, mais, selon des économistes cités par l'agence PA, un PIB moins élevé de 3,9 % représente environ 100 milliards de livres d'ici à 2030, soit un chiffre bien plus élevé que l'actuelle contribution du gouvernement britannique au budget de l'UE.
Vous n'avez pas tort.
Les bobos ont construit le mensonge, les beaufs ont constitué la masse votante en sa faveur. Les premiers ont manipulé les seconds qui ont voulu croire qu'ils jouaient dans la même cour que ceux qui tiraient les ficelles. La sottise des uns magnifiant la sottise des autres (et réciproquement, comme disait Pierre Dac).
Il n'y en a pas un pour racheter l'autre ; et tout le monde passera à la caisse !
Mais pourquoi attendre, négocier pour encore renégocier et de nouveau attendre. Il est urgent de clôturer ce détail.
Plutôt la conséquence du boboïtude...