PSG-Liverpool : on a aimé, on n’a pas aimé

Mercredi soir, le PSG a battu Liverpool en match de poules de la Ligue des champions. Voici notre traditionnel retour sur un grand soir au Parc.

 Les Parisiens ont battu Liverpool 2-1.
Les Parisiens ont battu Liverpool 2-1. LP/Frédéric DUGIT

    Le PSG a battu Liverpool mercredi soir au Parc des Princes et reste plus que jamais dans la course d'une qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Notre débriefing.

    On a aimé

    L'esprit d'équipe. Du point de vue de la solidarité, de la générosité, il s'agit du meilleur match du PSG cette saison, le meilleur en Coupe d'Europe depuis le huitième de finale aller contre Barcelone sous Emery. Après, il y a eu la remontada. L'idée, c'est donc de rester comme ça, de ne plus changer, de ne pas retomber dans ses travers. A Belgrade, cela ne pardonnerait pas le 11 décembre.

    La patte Tuchel. Il a testé un nouveau système au départ, avec un 4-4-2 que peu utilisent à cette altitude. Mais comme l'esprit fait tout, l'organisation a bien fonctionné. C'est dire si entre le 18 septembre et le 28 novembre, l'Allemand a changé beaucoup de choses dans son équipe. Deux mois et dix jours pour lui donner des principes collectifs, c'est un rythme soutenu. Tout le monde est gagnant, Tuchel un peu plus que les autres.

    Bernat, l'inconnu qui marque. Il est arrivé au PSG accueilli avec scepticisme. Il a inscrit deux des trois derniers buts de son équipe en Ligue des champions. Des buts qui pèsent : le seul à Naples, le premier mercredi soir. Il manque de puissance, mais sa qualité technique impressionne et à ce poste, ça compte. Il n'a que 25 ans et après ses saisons en dents de scie au Bayern prouve qu'il revient au premier plan.

    Kehrer, l'homme à tout faire. Depuis un gros mois, il a pris la dimension du PSG. Ses prestations relèvent du haut niveau et souvent à des postes différents, ce qui demande des qualités d'adaptation au-dessus de la moyenne. Il a coûté cher (37 M€) mais c'est un vrai bon recrutement.

    On n'a pas aimé

    Di Maria, pas celui des grands matchs. C'est un joueur fin, technique, virevoltant, rare dans cette compétition. Tout le monde ne partage pas notre avis mais il peine cette saison dans les grands matchs. Mercredi, c'est un bon quart d'heure d'entame puis plus rien et même un pénalty concédé sur un tacle fou. La concurrence existe avec Draxler devant ou Rabiot plus bas sur le terrain.