Ecrans de contrôle au siège d'Euronext, opérateur de la Bourse de Paris, à La Defense (Hauts-de-Seine), le 27 avril 2018

Ecrans de contrôle au siège d'Euronext, opérateur de la Bourse de Paris, à La Defense (Hauts-de-Seine), le 27 avril 2018

afp.com/ERIC PIERMONT

À 13H30 (11H30 GMT), l'indice CAC 40 prenait 33,73 points à 5.016,97 points dans un volume d'échanges de 1,5 milliard d'euros. La veille, il avait fini stable (0%).

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Après avoir ouvert en nette hausse, la cote parisienne est restée bien orientée.

De son côté, Wall Street se préparait à ouvrir dans le rouge. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average perdait 0,22%, celui de l'indice élargi S&P 0,24% et celui du Nasdaq, à dominante technologique, 0,43%.

"Le mouvement positif de la séance américaine de la veille s'est modestement transféré aux marchés européens lors de la matinée", a commenté Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.

Ce mouvement s'est déclenché à la suite de propos du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) Jerome Powell, qui a notamment estimé que les taux étaient "juste en dessous" d'un niveau neutre.

Ces propos "ont balayé les inquiétudes des investisseurs américains", a indiqué Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.

Ils "confortent le scénario développé depuis peu laissant penser que la Fed pourrait ralentir le rythme de resserrement monétaire dès 2019 ouvrant la voie à une poursuite du cycle de croissance américain", a-t-il précisé.

L'enthousiasme des investisseurs était toutefois tempéré par le contexte géopolitique, marqué par des incertitudes persistantes.

La prudence restait de mise avant la rencontre entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping, prévue ce week-end en marge du G20.

Si l'objectif de cette rencontre est de tenter d'enrayer l'escalade de représailles douanières entre les Etats-Unis et la Chine, l'administration américaine a déjà indiqué que Pékin n'avait pour l'heure pas fait de "propositions destinées à réformer significativement" ses pratiques commerciales, jugées déloyales par Washington.

Les questions du budget italien, rejeté par la Commission européenne, et du Brexit restaient également prégnantes.

- Soitec recherché -

Du côté des indicateurs, la croissance économique a bel et bien progressé en France au troisième trimestre. De leur côté, les dépenses de consommation des ménages français ont rebondi en octobre, selon l'Insee.

En Allemagne, le taux du chômage a atteint un nouveau plancher en novembre à 5,0%, son plus bas niveau depuis la réunification du pays en 1990. Les chiffres provisoires de l'inflation en novembre étaient encore à venir.

Aux Etats-Unis, les dépenses hebdomadaires d'allocation chômage, les dépenses et revenus des ménages pour octobre et les promesses de ventes de logements du même mois figurent à l'ordre du jour.

En fin de journée, les investisseurs découvriront le compte-rendu de la dernière réunion de la Fed.

En matière de valeurs, Safran montait de 5,51% à 112,00 euros, dans la foulée de l'annonce des objectifs d'une croissance organique de son chiffre d'affaires de 4% à 6% par an entre 2019 et 2022 et d'une marge opérationnelle courante entre 16% et 18% d'ici 2022.

Renault prenait 0,94% à 62,58 euros, tandis que les dirigeants de Renault, Nissan et Mitsubishi ont réaffirmé leur "profond attachement" à l'alliance automobile formée par leur trois groupes, lors de leur première réunion depuis l'arrestation de Carlos Ghosn.

Soitec bondissait de 7,78% à 54,75 euros, porté par une progression de son bénéfice net de 41% à 32,6 millions d'euros au premier semestre, tiré par un chiffre d'affaires en hausse de 31%.

EDF prenait 2,06% à 14,62 euros. L'électricien a annoncé avoir bouclé en avance son plan de cessions d'actifs de 10 milliards d'euros, prévu sur la période 2015-2020 et destiné à renforcer sa situation financière.

Vallourec lâchait 1,98% à 2,17 euros, après avoir démenti la préparation d'un plan social de grande ampleur en France, mais confirmé travailler sur un "plan d'action" pour améliorer la compétitivité de ses activités en Allemagne.

Parrot s'envolait de 81,71% à 3,19 euros, soutenu par l'annonce indiquant que Henry Seydoux, le PDG de la société en difficulté, va acquérir 9,59% du capital pour porter sa part à 45,69%.

Europacorp chutait de 7,53% à 1,29 euros, affecté par de nouvelles accusations de gestes déplacés voire d'agressions sexuelles, portées par cinq femmes à l'encontre de son PDG Luc Besson et rapportées par le site Mediapart.

Wendel reculait de 2,90% à 107,80 euros. La société d'investissement a vu ses recettes progresser au troisième trimestre, mais fait face à des conditions de marché difficiles.

Euronext CAC40

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