Sommet du G 20 : en route vers l’Argentine, l’Airbus de Merkel atterrit en urgence

La chancelière Angela Merkel sera absente de l’ouverture du sommet du G 20 à Buenos Aires après un atterrissage d’urgence de son avion.

 L’Airbus A340-300 du gouvernement allemand s’est posé à l’aéroport de Cologne après des défaillances techniques.
L’Airbus A340-300 du gouvernement allemand s’est posé à l’aéroport de Cologne après des défaillances techniques. REUTERS/Andreas Rinke

    La chancelière allemande ne sera pas présente pour l'ouverture du G 20 à Buenos Aires, en Argentine. Son avion a fait demi-tour jeudi soir au-dessus des Pays-Bas. En raison de la défaillance de « certains systèmes électroniques », l'Airbus A340-300 a été contraint à se poser à Cologne.

    L'atterrissage a été brusque en raison du poids de l'appareil. Les réservoirs étaient quasiment pleins et les freins de l'appareil ont été très sollicités. C'est dans cette ville rhénane que se trouve le seul avion de remplacement.

    Mais ce n'est a priori pas à bord de cet appareil que le gouvernement allemand rejoindra l'Argentine. La chancelière devrait se rendre ce vendredi matin à Madrid afin d'embarquer avec une petite délégation à bord d'un avion de ligne commerciale vers la capitale argentine.

    D'importantes défaillances

    Vers 20 heures, une hôtesse a interrompu une réunion qui avait lieu dans l'Airbus en invitant Angela Merkel à la suivre avec cette phrase : « C'est important ». A priori, les défaillances empêchaient toute traversée de l'Atlantique.

    L'Airbus A340-300 baptisé Konrad Adenauer du nom du premier chancelier allemand d'après-guerre, a été accueilli par des camions de pompiers, une heure et demie après son décollage de Berlin. Le gouvernement est resté sur le tarmac au moins soixante-dix minutes après l'atterrissage. Après quoi, les passagers ont pris le bus, selon un journaliste du Spiegel présent à bord. Angela Merkel devait passer la nuit à Bonn.

    La chancelière n'était pas ravie d'interrompre son voyage en Argentine, a tweeté un journaliste de Die Welt.