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L’immobilier coté fait de la résistance en Bourse

Malgré un environnement économique complexe, le secteur offre des performances supérieures au marché des actions.

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Publié le 30 novembre 2018 à 06h00

Temps de Lecture 3 min.

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Les sociétés immobilères cotées investissent beaucoup l’immobilier professionnel

L’immobilier coté est en bonne santé. Ces sociétés d’investissement immobilier cotées sur les Bourses européennes comptaient, à la fin du premier semestre, près de 268 milliards d’euros investis. Des actions achetées auprès d’entreprises qui construisent ou gèrent de l’immobilier locatif pour le compte de leurs actionnaires, comme Unibail ou encore Klepierre.

Pour Victor Kittayaso, gérant des portefeuilles d’immobilier coté chez Allianz Foncier et Allianz Immo, les raisons de cette forme insolente s’expliquent par la sécurité de ces placements : « Le marché boursier est nerveux dans l’ensemble. Les gens s’interrogent sur la croissance économique, mais l’immobilier reste sain grâce à une bonne visibilité sur les loyers. Les rendements attendus en progression des dividendes sécurisés sont estimés à 4,3 % au cours actuel en Europe. » Et si le marché baisse de 3,6 % pour l’indice EPRA Eurozone Net Return, celui des actions dévisse en octobre de 5,9 % pour l’Euro Stoxx 50 Net Return, selon les derniers chiffres connus.

La perspective prochaine d’une hausse des taux n’est pas de nature à alerter le secteur, traditionnellement sensible à l’évolution du loyer de l’argent. « Le marché est loin d’être identique à ce que l’on a pu connaître au moment de la crise de 2007-2008. Même si la politique d’assouplissement monétaire menée par la Banque centrale européenne s’arrête en janvier 2019, les liquidités vont continuer à circuler », assure Laurent Saint-Aubin, gérant de fonds de la société Sofidy. Philippe Le Trung, porte-parole de la Fédération des sociétés immobilières et foncières (FSIF), abonde dans le même sens. « Les foncières sont plus solides qu’avant. Elles sont moins endettées et empruntent à taux fixe sur de longues durées. Si les taux bondissaient de 1 % en un an, elles résisteraient au choc. »

Les sociétés qui investissent dans l’immobilier résidentiel allemand offrent d’excellentes opportunités. « Non seulement les taux des obligations allemandes à dix ans restent très bas, mais les perspectives de rendements sont bonnes, avec des taux de l’ordre de 2 % à 3 % », constate Pascal Porteu de la Morandière, gérant du fonds Cholet Dupont Euro Immobilier. La foncière Deutsche Wohnen a par exemple vu son cours progresser de 20 % sur un an, et offre une grande lisibilité sur les loyers à venir, qui devraient croître, à périmètre constant, de 4,5 %.

Le cas des centres commerciaux

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