Lactalis dément la contamination de la tour n° 2

La Direction générale de la santé a finalement reconnu s'être trompée après avoir annoncé de nouvelles salmonelles à Craon.

Source AFP

À la suite du scandale lié à la contamination à la salmonelle agona,  Lactalis avait été contraint d'arrêter sa production à l'usine de Craon  en décembre 2017 et de rappeler l'ensemble de la production de lait  infantile de cette usine.

À la suite du scandale lié à la contamination à la salmonelle agona, Lactalis avait été contraint d'arrêter sa production à l'usine de Craon en décembre 2017 et de rappeler l'ensemble de la production de lait infantile de cette usine.

© AFP

Temps de lecture : 3 min

Le groupe Lactalis, mis en cause dans l'affaire du lait contaminé, a affirmé vendredi 30 novembre « contester fermement » des documents de la Direction générale de la santé (DGS) qui      affirment que des autocontrôles ont mis en évidence que « des produits de la tour n° 2       étaient également contaminés ». « Le groupe Lactalis conteste fermement (cette information) reprise par l'ensemble      des médias, selon laquelle "des produits de la tour n° 2 étaient également contaminés" »,      indique Lactalis dans un communiqué.  La Direction générale de la santé a finalement reconnu s'être trompée après avoir annoncé de nouvelles salmonelles à Craon.

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Révélés jeudi 29 novembre par l'Agence France-Presse (AFP), des comptes rendus de réunions hebdomadaires de sécurité      sanitaire organisées sous l'égide de la DGS entre le 6 décembre 2017 et le 7 février       2018 affirmaient que le groupe Lactalis a étendu, le 20 décembre 2017 son retrait-rappel « à l'ensemble des produits fabriqués sur le site de Craon depuis le 15 février 2017       à la suite de la mise en évidence de Salmonella mbandaka et Salmonella agona dans      des produits fabriqués par la tour n° 2 lors d'autocontrôles environnementaux en novembre ».

Lire aussi Lactalis : vers une nouvelle affaire de lait contaminé ?

Lactalis évoque une « information erronée »

« Nous confirmons qu'en aucun cas il n'y a eu, avant l'arrêt de la tour n° 2 début décembre      2017, de résultat positif de salmonelle dans les produits issus de cette tour n° 2,      ce qui peut être vérifié notamment auprès de la DDCSPP (direction départementale de      la Cohésion sociale et de la protection des populations) », affirme le groupe laitier. « S'il y a bien eu des autocontrôles positifs dans l'environnement de la tour n° 2, en      aucun cas il n'y a eu mise en évidence de salmonelle "dans les produits fabriqués par      la tour n° 2" » de l'usine de Craon (Mayenne) « avant déclenchement de la crise début      décembre », assure Lactalis.

Le groupe laitier estime avoir été mis en cause dans une information tirée « d'une      phrase inexacte d'un compte rendu de la Direction générale de la santé du 27 décembre       2017 », et regrette la reprise d'une « information erronée (...) qui lui porte préjudice ». Lactalis a toujours assuré que le phénomène de contamination était limité à la tour      n° 1. La tour n° 2 a elle repris sa production en juillet. À la suite du scandale lié à la contamination à la salmonelle agona, Lactalis avait été      contraint d'arrêter sa production à l'usine de Craon en décembre 2017 et de rappeler      l'ensemble de la production de lait infantile de cette usine.

« Je reste sur des éléments factuels. Ce document est un élément officiel, et sur lequel      on peut se baser. C'est un élément extrêmement important parce qu'il remet en cause      l'ouverture d'usine », a réagi vendredi le président de l'association des familles      victimes du lait contaminé (AFVLCS), Quentin Guillemain.

Lire aussi Entretien avec le très secret patron de Lactalis, Emmanuel Besnier

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Commentaires (3)

  • toneg4

    Je n'ai pas d'actions chez lactalys mais je trouve assez lamentable tout le tintouin orchestré par la presse et quelques parents hysteriques pour 80 diarrées tout au plus.
    Des centaines de millions gaspillés.
    Et pendant ce temps les paysans et vignerons nous repandent en toute impunité moultes pesticides et herbicides qui euent tuent réellement.

  • gillmi44

    Hulot doit demontrer que c'est le diesel qui est responsable.

  • Benatc

    Pas étonnant, nos chers politiques nous avaient annoncé que tout était réglé !